L'ASVEL étrille Baskonia et se relance en Euroligue
L'état d'urgence était déjà de rigueur à l'ASVEL. Une victoire pour trois défaites dans cette campagne d'Euroligue, c'était trop peu pour ambitionner les phases finales. Problème, l'Astroballe se préparait à recevoir une des meilleures équipes de la compétition, Baskonia, emmenée par un Markus Howard incandescent.
L'ASVEL tambour battant
Sous les yeux d'un Tony Parker visiblement inquiet, l'ASVEL a cependant réussi son début de rencontre. Agressifs en défense et dominateurs au rebond, les locaux creusent d'entrée un écart conséquent. Les Basques, eux, semblent à côté de leurs pompes, indolents au tir, ils perdent quantité de ballons, et sont logiquement loin derrière après 10 minutes (24-10).
Et ceux qui s'attendent à voir Villeurbanne ralentir en sont pour leurs frais. D'entrée de deuxième quart, l'ASVEL rappuie sur l'accélérateur, et l'écart passe les 20 points (36-15). Rokas Giedraitis sonne alors un semblant de révolte pour les Basques, mais c'est peine perdue. Les tirs ne rentrent pas, et la raquette est friable. Incisive et en réussite, l'ASVEL a le match en main à la pause (48-30), en plus de faire le spectacle.
Une démonstration
Il fallait cependant s'attendre à une réaction d'orgueil de Baskonia en deuxième mi-temps. Mais l'ASVEL reste solide face aux coups de collier de Giedraitis et Darius Thompson. Le surprenant Retin Obasohan nous gratifie d'une belle entrée, et l'écart ne descend jamais en dessous des 12 points. À la fin du troisième quart, l'affaire semble pliée (73-52).
La fin du match sera une formalité, les visiteurs ayant clairement démissionné. L'occasion de faire tourner l'effectif et d'une nouvelle fois faire le show. Enfin, l'ASVEL livre un match référence du début à la fin en Euroligue, et s'impose finalement 87-61. Sans doute un tournant dans la saison du champion de France, inconstant jusqu'ici, mais qui a prouvé sa valeur contre une des places fortes du basket européen.