L'Équateur, une équipe talentueuse qui espère égaler le succès de 2006
L'Équateur joue habituellement peu de matches qui plairont aux téléspectateurs, car il n'y a que peu de buts. Sur les six derniers matches de l'Équateur, quatre se sont soldés par un match nul 0-0, tandis que les deux autres se sont soldés par une victoire 1-0.
L'Equateur n'a perdu qu'un match en 2022 et se rendra donc au Qatar avec la confiance nécessaire. Pour avoir un billet pour la Coupe du monde, l'Équateur devait terminer au moins cinquième du difficile groupe de qualification sud-américain. Le pays nommé d'après l'équateur a finalement terminé à la quatrième place, devançant des pays comme la Colombie, le Pérou et le Chili.
Ce sera la quatrième Coupe du monde de l'Équateur. Toutes les participations de l'Équateur à la Coupe du monde ont eu lieu au cours de ce siècle, mais ce n'est qu'en 2006 que l'équipe a réussi à passer la phase de groupes, avant d'être éliminé par l'Angleterre en huitième de finale.
Points forts
L'Equateur dispose d'une sélection assez jeune avec de nombreux talents qui devraient donner des couleurs au football équatorien dans les années à venir. Un parfait exemple en est Piero Hincapié, qui à 20 ans est déjà devenu un élément indispensable du cœur de la défense du Bayer Leverkusen. De plus, Moisés Caicedo (21 ans) et Pervis Estupiñán (24 ans) de Brighton & Hove Albion sont également deux joueurs qui peuvent servir dans une compétition de haut niveau. Caicedo en particulier est promis à un grand avenir et est peut-être déjà le meilleur joueur de l'équipe nationale.
L'Équateur est également assez difficile à jouer car il compte de nombreux joueurs forts physiquement, qui ont concédé peu d'occasions lors des derniers matchs. Lors des six derniers matches internationaux, l'équipe n'a pas encaissé un seul but.
Points faibles
Tous les membres de la sélection équatorienne n'ont pas la même expérience au plus haut niveau et l'équipe équatorienne n'est pas encore parfaitement en phase. Le plus gros problème, c'est peut-être la finition, qui est ont sans aucun doute liées à l'inexpérience de l'équipe. L'Équateur n'a marqué qu'une seule fois lors de ses cinq derniers matches.
XI idéal
Alexandre Dominguez; Byron Castillo, Félix Torres, Piero Hincapié, Pervis Estupiñán ; Carlos Gruezo, Moises Caicedo, Alan Franco ; Gonzalo Plata, Enner Valencia, Angel Mena.
Le nom le plus connu de l'équipe est peut-être l'expérimenté Enner Valencia (33 ans), qui a rendu de grands service à son pays. L'ancien attaquant de West Ham United et d'Everton, entre autres, a marqué 35 buts en 74 matches internationaux. Il montre cette année en Turquie qu'il n'a certainement pas oublié comment marquer. En effet, Valencia est l'actuel meilleur buteur de la Süper Lig avec treize buts en douze apparitions.
La plupart des positions sont presque certaines pour certains joueurs, mais qui rejoindra Carlos Gruezo et Moisés Caicedo au milieu de terrain est encore un point d'interrogation pour le moment. L'entraîneur semble devoir faire un choix entre Alan Franco et Jhegson Mendez pour cette place. Valencia semble être le seul attaquant assuré d'une place de titulaire. Le sélectionneur pourrait également passer à un système 4-4-2, dans lequel Michael Estrada jouera à côté de Valencia.
Prévisions
La force physique de l'Equateur devra guider l'équipe à travers cette phase de groupes. Si le pays sud-américain parvient à maîtriser les rapides attaquants sénégalais et parvient à profiter des opportunités contre le Qatar, il n'est certainement pas inconcevable que l'Equateur se qualifie pour les huitièmes de finale. Si cela réussit, on s'attend cependant à ce que l'aventure s'arrête là pour La Tricolor, tout comme en 2006.