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Cette victoire contre la Grèce replace l'Espagne dans la course à la qualification au sein du groupe A, le plus corsé du tournoi masculin avec le Canada et l'Australie.
Si l'Espagne l'a emporté au bout de cette rencontre très serrée, c'est surtout grâce à sa capacité à bien défendre quand il le fallait, dans les quatre dernières minutes.
Comme lors de la première défaite grecque face au Canada, Giannis Antetokounmpo a dominé avec 27 points, 11 rebonds, 3 passes mais aussi 4 pertes de balle.
Le porte-drapeau de la délégation grecque a notamment écrasé le dunk de ce début de tournoi olympique sur le pauvre Santi Aldama pour ramener les siens à hauteur (71-71). Mais le "Greek Freak" a aussi manqué le tir primé de l'égalisation à une vingtaine de secondes du terme du match.
Aldama (19 points, 12 rebonds) a confirmé au cours de la partie qu'il était le principal atout offensif de cette sélection espagnole moins talentueuse que lors de la décennie 2010 mais toujours forte tactiquement et collectivement.
Le vétéran espagnol Rudy Fernández a passé un bien mauvais match: conspué toute la rencontre par le public de l'enceinte de la banlieue lilloise, il est rentré au vestiaire dans le dernier quart-temps, soutenu par deux médecins, après être resté longuement allongé sur le parquet dans la foulée d'un choc.
