Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

L'Espagne peut-elle prétendre à revenir sur le toit de l'Europe - et même du monde ?

Julie Marchetti
L'Espagne peut-elle prétendre à revenir sur le toit de l'Europe - et même du monde ?
L'Espagne peut-elle prétendre à revenir sur le toit de l'Europe - et même du monde ?Profimedia
Ce samedi soir, l'Espagne affrontera la Suisse dans le cadre de la Ligue des nations. Un défi à relever pour Luis Enrique et ses joueurs, déjà premiers de leur groupe (2), et qui joueront pour conserver cette place.

L'Espagne se concentre d'abord sur la Ligue des nations avant le Mondial 2022.

"Le présent ne conditionne pas le futur. Ce qui doit nous motiver c'est le match de demain", a déclaré le sélectionneur de la Roja, Luis Enrique, en conférence de presse, ce vendredi. "Nous devons oublier la Coupe du monde, la Ligue des nations est toute aussi importante. Nous allons nous préparer de la meileure des façons possibles", a appuyé le défenseur José Gaya, faisant valoir un entraînement tactique et intensif pour les matchs à venir. 

Si les Espagnols ont les têtes tournées vers le match face à la Suisse ce samedi, puis contre le Portugal mardi, c'est parce qu'une seule victoire aujourd'hui leur permettrait d'atteindre le Final 4 de la Ligue des nations et partir plus sereins en vue des échéances futures. Objectif qu'ils avaient déjà atteint en 2021, après une belle campagne en Europe, mais avec une finale perdue contre la France (2-1). 

Le souci dans les derniers mètres

Grande nouveauté de ce rassemblement, l'arrivée de Borja Iglesias, l'attaquant du Bétis Séville. Meilleur joueur du mois d'août en Liga, il a déjà marqué 7 buts cette saison et pourrait bien être la réponse au manque d'un avant-centre efficace en sélection. « Joaquin (coéquipier au Bétis, ancien international espagnol NDLR) vient de me dire : imagine dans quel état doit être la sélection pour qu'ils fassent appel à toi", blaguait-il, en conférence de presse jeudi.

Une conséquence, surtout, de l'absence de Gerard Moreno et de Rodrigo, blessés.

En outre, depuis le départ de David Villa, et celui de Fernando Torres, la Roja patine et peine à trouver un buteur à la précision chirurgicale. Résultat, des matchs nuls à répétition et une possession stérile, surtout à l'Euro 2020, où la création à la finition était quasi inexistante. Alvaro Morata, toujours appelé en sélection, a d'ailleurs été vivement critiqué à ce sujet il y a un an. 

De plus, parmi les autres attaquants sélectionnés, Luis Enrique a fait appel à Ferran Torres et Pablo Sarabia. Deux ailiers qui certes, savent déborder et créer des occasions mais qui ne résoudront pas forcément les problèmes présents en pointe. Malgré tout, l'entraîneur de l'Espagne se veut confiant. "Une attaque avec Ferran Torres, Alvaro Morata et Pablo Sarabia n'est pas à exclure", et une percée salvatrice ailière non plus. Pablo Sarabia avait notamment marqué un but face à la Suisse en juin dernier (0-1) et donné la victoire à son équipe.

La force d'un collectif ? 

L'Espagne forme un "groupe très heureux, très sain, ça rend l'adaptation plus facile", déclarait Borja Iglesias ce jeudi. Le collectif n'a pas drastiquement changé depuis le dernier Euro non plus, une force certaine pour la Roja. Plus les joueurs se connaissent et plus ils ont des automatismes. Un atout non négligeable qui servira la réussite du groupe, en cette fin septembre et en novembre, au Qatar. 

En attendant, les joueurs espagnols devront faire mieux que les deux nuls face à la République Tchèque (2-2) et le Portugal au dernier rassemblement (1-1). Ils pourront pour cela se reposer sur l'intelligence de jeu de Sergio Busquets ou encore, la présence de l'expérimenté Dani Carvajal dans son couloir droit, et du défenseur de Chelsea, César Azpilicueta à gauche.

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur www.joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)