Des sifflets ont résonné juste avant et juste après l'hymne argentin. D'autres avaient déjà résonné à l'entrée et à la sortie des joueurs argentins pendant l'échauffement, alors que le stade de Lyon clairsemé compte une grande majorité de supporters irakiens.
Depuis le début de la rencontre, les joueurs du sélectionneur Javier Mascherano sont sifflés chaque fois qu'ils touchent le ballon.
Sur une capacité de 60.000 personnes, autour de 20.000 personnes garnissent les gradins du stade.
À la suite des premières huées avant les hymnes, un message sonore a été diffusé dans l'enceinte : "les sifflets ne seront pas tolérés", demandant de "faire preuve de respect".
Ces sifflets interviennent quelques jours après qu'une chanson aux propos racistes a été entonnée par les joueurs de l'équipe d'Argentine de football, fêtant leur victoire à la Copa America.
La Fédération française de football (FFF) avait "condamné avec la plus grande fermeté les propos racistes", annonçant porter plainte "pour propos injurieux à caractère racial et discriminatoire".
Le 19 juillet, le gouvernement argentin a présenté ses excuses à la France pour les commentaires de la vice-présidente Victoria Villarruel, qui a qualifié Paris de "colonialiste" et les Français d'"hypocrites" à la suite de cette polémique.
Mercredi, le premier match des Argentins a été interrompu par l'intrusion de spectateurs marocains sur la pelouse et s’est terminé à huis-clos dans le stade Geoffroy-Guichard à Saint-Etienne (défaite 3-2).
Par ailleurs, le joueur Thiago Almada a porté plainte pour le vol de bijoux à Saint-Etienne d'une valeur estimée à 50.000 euros à la veille du match mercredi contre le Maroc.
La France et l'Argentine peuvent se rencontrer en quart de finale du tournoi olympique si la première termine en tête du groupe A et la seconde deuxième du sien, le groupe B.
