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L'incomparable Duplantis rêve d'un saut "parfait"

Mundo Duplantis le 10 février à Berlin.
Mundo Duplantis le 10 février à Berlin.AFP
Le recordman du monde suédois du saut à la perche, Armand "Mondo" Duplantis, dit aimer la vie et rechercher le saut "parfait".

Alors que le champion olympique d'origine américaine se prépare à entrer en action au meeting en salle de Lievin, dans le nord de la France, ce mercredi, il a déclaré qu'il continuait à se motiver, après avoir reçu le titre d'athlète mondial masculin de l'année en 2022 après avoir remporté le titre mondial avec un nouveau record du monde de 6,21 m.

"J'apprécie vraiment ce que je fais. J'apprécie vraiment tout ce qui s'y rapporte, tout le processus. Tout cela est tellement amusant. Faire tout cela est toujours un rêve", a déclaré Duplantis. "J'ai prouvé beaucoup de choses. Je ne pense pas avoir beaucoup plus à prouver à qui que ce soit, je dois juste me prouver un peu plus à moi-même."

Duplantis a franchi 6,06 m à Berlin le week-end dernier, mais il a échoué à trois tentatives d'établir un nouveau record du monde de 6,22 m. Il a prouvé une fois de plus qu'il a les qualités requises pour réussir. C'était la preuve une fois de plus qu'il a redéfini cette épreuve des plus techniques.

À l'âge de 23 ans, il a éclipsé de nombreux exploits de Sergey Bubka, l'Ukrainien qui a dominé l'épreuve pendant plus d'une décennie et qui occupe aujourd'hui un rôle important au sein de l'organe directeur de ce sport, World Athletics.

Duplantis insiste toutefois sur le fait que Bubka "a probablement eu une plus grande carrière que moi, jusqu'ici". "Mais je pense que si nous étions en tête-à-tête, je pense que je le battrais beaucoup plus souvent qu'il ne me battrait !"

Le Suédois passe ses heures de veille à manigancer pour réaliser le "saut parfait" qui portera son record à une hauteur que les générations futures auront du mal à égaler. "Qui sait (quand cela arrivera) ?", a-t-il déclaré.

"Je ne pense pas l'avoir encore fait, je pense en avoir été proche. Je dois être vraiment, vraiment cohérent sur ma course et sur la poussée. Il y a beaucoup d'axes de progression dans quelques aspects du saut. J'espère que ce n'est que le début d'une longue carrière, et je pense que je pousserai des barres plus hautes dans les prochaines années."

Pour l'instant, il se contente de savourer l'atmosphère bruyante de Lievin, avec de plus grands défis en perspective - comme les championnats du monde en plein air à Budapest en août, où il cherchera à défendre son titre mondial. "J'aime la piste ici, j'aime le sentiment que j'ai ici, et je sais que c'est un endroit où vous pouvez sauter plus haut", a-t-il déclaré.

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