L'Inter Milan domine Arsenal et reste invaincu
L'affiche entre deux des équipes les plus séduisantes et offensives d'Europe était très attendue, mais les 75.000 spectateurs de San Siro sont restés sur leur faim.
Sans doute parce qu'ils se craignaient, mais aussi parce qu'ils ne sont pas encore (ou déjà plus pour Arsenal) à leur maximum, Nerazzurri et Gunners se sont livrés un duel tactique, souvent aride et bien décevant.
La rencontre avait pourtant commencé par une occasion en or pour l'Inter: dès la deuxième minute, Denzel Dumfries faisait trembler la transversale du but de David Raya, battu.
Les champions d'Italie en titre ont ensuite dominé le premier quart d'heure, sans pour autant inquiéter le gardien des Gunners.
L'équipe de Mikel Arteta qui n'a empoché qu'un point sur ses trois derniers matches de championnat et a rétrogradé à la 5e place, a fini par sortir de sa réserve et les débats se sont équilibrés, sans pour autant déboucher sur le festival offensif espéré.
Il a fallu attendre la 27e minute pour qu'Arsenal cadre son premier tir, mais la tentative à ras de terre de Bukayo Saka n'a pas inquiété Yann Sommer.
Un coup du sort a finalement fait la différence entre les deux équipes: dans le temps additionnel de la première période, sur un coup franc de Calhanoglu repris instantanément par Mehdi Taremi, titularisé à la place de Marcus Thuram, Mikel Merino s'est fait surprendre et a contré le ballon de la main.
19 pénalties réussis sur 19 tirés
Tireur attitré des pénalties à l'Inter, Calhanoglu a pris à contrepied Raya et inscrit son 19e pénalty en autant de tentatives sous le maillot de l'Inter, son club depuis 2021.
De retour des vestiaires, Arsenal s'est montré plus pressant, notamment sur coups de pied arrêtés.
A la 58e minute, sur un corner de Saka, Gabriel a repris le ballon au second poteau, mais Dumfries s'est interposé sur sa ligne.
C'est ensuite Yann Bisseck qui a soulagé Sommer et l'Inter à la 75e min en déviant la reprise de Kaï Havertz en corner.
Dans la perspective du choc contre Naples, leader du Championnat d'Italie qui le devance encore d'un point, dimanche, Simone Inzaghi a fait tourner son effectif, en faisant notamment entrer Thuram pour Lautaro Martinez, très discret.
Mais l'international français n'a pas pu se mettre en évidence dans une fin de match crispante pour les tifosi intéristes, même si Arsenal n'a pas véritablement inquiété Sommer.
Même l'entrée en jeu dans le temps additionnel de son capitaine et meneur de jeu Martin Odegaard, absent sur blessure depuis deux mois, n'a pas réussi à illuminer Arsenal.
Les Gunners sont dans une mauvaise passe: distancés en championnat, ils peuvent encore viser la qualification, mais restent bloqués à sept points.
Tout va bien en revanche pour l'Inter: les vice-champions d'Europe 2023 n'ont toujours pas encaissé de but en Ligue des champions et filent vers les 8e de finale avec 10 points.
"Cela a été un match difficile contre une équipe très forte. Pas forcément un beau match, mais seul le résultat compte", s'est réjoui Calhanoglu au micro de Prime Video.