Le regain de forme de l'Italie contre les Bleus était-il un épiphénomène ou le début d'un nouveau cycle ? À Budapest qui accueille les matches d'Israël en raison du conflit en Palestine, la Nazionale a confirmé qu'elle allait mieux après un Euro désastreux (2-1).
Dimarco-Frattesi, duo en vogue
Tout n'a pas été parfait. Manor Solomon a manqué de justesse pour conclure une action collective remarquable, devancé par Raoul Bellanova (11e) puis de précision sur une frappe qui a fui le lucarne de peu après une perte de balle évitable de... Bellanova (31e). Malgré tout, les combinaisons italiennes ont régulièrement mis leurs adversaires en difficulté. Ce fut le cas pour... Bellanova, seul au second poteau après un centre de Federico Dimarco qui a totalement dévissé sa reprise à bout portant (27e). Auteur d'un but exceptionnel vendredi soir, Dimarco a voulu rééditer son exploit sur coup franc mais son tir s'est envolé (16e). En revanche, il a adressé un centre impeccable sur... la poitrine de Davide Frattesi qui a trouvé le petit filet d'Yoav Gerafi (38e).
Souvent capable de perdre le fil d'une rencontre qu'elle est censée maîtriser, l'Italie a failli faire le break dans la foulée, sur une frappe contrée de Giacomo Raspadori (40e).
Au retour des vestiaires, Fratessi a cru plier le match quand Bastoni l'a décalé mais Gerafi a repoussé l'échéance (51e). Avec un seul but d'avance, les Azzurri ont été proches de retomber dans leurs travers mais Gigio Donnarumma a été consciencieux pour empêcher Dor Peretz de profiter à bout portant d'une frappe de Liel Abada (55e).
Une petite frayeur en fin de match
Très précieux dans son jeu dos au but sur l'ouverture du score, Moise Kean a été récompensé de son match. Après une récupération haute dans le camp israélien, Frattesi a servi Raspadori plein axe et si le tir du Napolitain a été repoussé par Gerafi, Kean, lui, a bien suivi pour finir le travail (62e).
La Nazionale a amplifié son avance quand Sandro Tonali a suivi une frappe de Kean pour pousser au fond... avant que l'arbitre assistant puis la VAR ne le signalent en position de hors-jeu pour une poignée de centimètres (75e).
Sous le déluge, Israël a réduit l'écart. À l'affût après un coup franc mal repoussé, Mohammed Abu Fani a eu tout son temps pour contrôler et d'enchaîner avec une frappe puissante du droit qui a filé entre les jambes italiennes et trompé Donnarumma, masqué (90e).
Sans conséquence pour Luciano Spalletti et ses hommes qui achèvent cette fenêtre internationale avec beaucoup plus de certitudes qu'il y a encore quelques jours.
