L'Italie se contente du minimum face à la Bosnie avant de débuter l'Euro
Six jours avant son entrée en lice en Allemagne contre l'Albanie, la Nazionale a assuré l'essentiel avec un succès, sans concéder de but contre la Bosnie-Herzégovine (1-0).
Mais avec l'Espagne et la Croatie dans leur groupe, les Italiens devront singulièrement hausser leur niveau s'ils veulent sortir de la phase de poules, sans parler de rééditer leur exploit de 2021.
Il faut dire que Luciano Spalletti a continué sa revue d'effectif: il a procédé à neuf changements par rapport à l'équipe tenue en échec (0-0) par la Turquie mardi à Bologne.
Le sélectionneur italien a sans doute trouvé son duo offensif avec Federico Chiesa et Gianluca Scamacca.
Le premier a distillé la passe décisive pour Davide Frattesi, auteur du seul but de la rencontre à la 38e minute. Le second, à l'image de sa retentissante fin de saison avec l'Atalanta, a beaucoup tenté et aurait pu doubler la mise à la 63e sur une reprise instantanée détournée en corner difficilement par Kenan Piric.
Spalletti a pu également constater qu'il avait encore du pain sur la planche pour trouver sa défense, affaiblie par les forfait sur blessure de Francesco Acerbi et de Giorgio Scalvini.
Son expérimentation avec une inédite défense à trois a fait frémir à plusieurs reprises les spectateurs d'Empoli, notamment sur les relances de Riccardo Calafiori, guère à son avantage pour sa deuxième sélection.
Mais heureusement pour la Nazionale, son capitaine et gardien de but Gianluigi Donnarumma a été déterminant sur les rares arrêts qu'il a eu à faire, devant Haris Hajradinovic (8e), puis devant Anel Ahmedhodzic (91e) après une bourde de Federico Di Marco, entré peu avant.
"Nous avons bien contrôlé le ballon en première période. Il y a eu aussi des bons passages après la pause (...) Nous avons fait ce que nous avions à faire avec cette victoire, je suis convaincu d'avoir une belle équipe. Il faut voir maintenant ce qu'elle donnera dans les matches à enjeu", a analysé Spalletti.
L'Italie va s'envoler mardi pour l'Allemagne qui rappelle à ses tifosi immanquablement le sacre mondial de 2006. Elle prendra ses quartiers à Iserlohn, non loin de Dortmund (ouest).