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"L'objectif, c'est le doublé olympique", clame Estelle Mossely

Estelle Mossely cette semaine face à la presse.
Estelle Mossely cette semaine face à la presse.VALROFF LAURENE/KMSP via AFP
Huit ans après son titre aux Jeux de Rio, la boxeuse française Estelle Mossely, 31 ans, vise un "doublé olympique" à Paris où elle entre en lice ce samedi en espérant de "réussir à aller au bout de (ses) capacités".

Q : Quelle est la différence entre l'Estelle Mossely de 2016 et celle de 2024 ?

R : "Je n'ai plus la même expérience. Il s'est passé huit ans pendant lesquels ma vie a bien évolué. Je ne viens pas sur cette olympiade avec les mêmes ressources, mais je viens avec la même envie et la même énergie, et bien sûr en étant toujours bien entraînée. Ça compte énormément sur une grosse compétition comme celle-ci pour aller chercher ce que je suis venue chercher."

Q : Justement, quel est votre objectif lors de ce tournoi ?

R : "L'objectif, c'est le doublé olympique, très clairement. Cela permettra de montrer que, même après huit ans, je suis encore là. Regardez, j'ai fait deux enfants, mais je suis encore là. J'ai l'envie, j'ai la détermination. Et même si je n'ai pas eu un parcours tout lisse, je m'en suis sortie. Je suis passée dans le milieu professionnel, je suis revenue. Il y a quelques mois encore, j'étais sur un bloc opératoire parce que je me suis cassé le nez. J'ai subi trois interventions chirurgicales. Et pourtant, l'envie fait que j'ai continué à m'entraîner dur, que je n'ai rien lâché et je suis sûre que ça peut payer."

Q : Que vous a apporté votre expérience chez les professionnelles dans votre manière de boxer ?

R : "En termes de pratique sportive pure, on ne peut pas dire que ce soit un avantage d'avoir passé autant d'années chez les pros et de revenir en amateur. Par contre, en termes d'expérience, d'organisation, de gestion des entraînements, de savoir ce qui est indispensable, ça m'a beaucoup servi. Il y a des choses que j'ai incorporées dans ma préparation que je ne trouvais pas forcément avant 2016. Je pense pouvoir être encore plus performante qu'avant parce que j'ai mis toute cette expérience au service de ma préparation."

Q : Le fait de combattre "à la maison" ajoute-t-il un peu de pression ?

R : "Ça n'ajoute pas de pression parce que je me suis coupée un peu de tout. Je pense que je le gère bien. Je n'ai pas de visibilité sur ce qui se passe à l'extérieur. Quand je suis revenue de stage, je suis restée à la maison. Je vais à l'entraînement, je ne regarde pas la télé à part des séries. Je n'ai pas de réseaux sociaux sur mon téléphone. Donc en fait, je ne sais absolument pas ce qui se passe à l'extérieur. Et c'est très bien !"

Q : Autre chose qu'une médaille d'or serait-il une déception ?

R : "Ce n'est jamais une déception d'avoir une médaille. Mais très honnêtement, j'aime bien aller au bout des choses et au bout des objectifs que je me suis fixés. Donc l'objectif, c'est le doublé olympique. Maintenant, il faut donner le maximum et le meilleur à chaque combat. La déception, ce serait de ne pas réussir à aller au bout de mes capacités à chaque combat. Ne pas réussir à mobiliser tout ce qui est nécessaire. Je suis entraînée, je suis prête physiquement. Mais la majorité du boulot, ça va être le mental. Et ça, il faut le mobiliser lors de chaque épreuve."

 

Propos recueillis en zone mixte

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