La tête de Veronica Latsko à la 87e minute a permis à l'OL Reign de Rapinoe de s'imposer 1-0 face à Angel City, ce vendredi, en quart de finale de la National Women's Soccer League. Latsko a repris un centre de sa compatriote américaine Phoebe McClernon au cœur de la surface et a placé le ballon dans le coin inférieur gauche du but.
L'équipe de Rapinoe, basée à Seattle, se qualifie ainsi pour les demi-finales qui se dérouleront le 5 novembre à San Diego, tête de série.
"Une fois que la deuxième mi-temps a commencé, nous avons commencé à jouer avec plus d'intensité et nous avons marqué, même si cela a pris un peu plus de temps que ce que nous voulions", a déclaré Rapinoe.
La joueuse, qui a annoncé cette année qu'il s'agirait de sa dernière saison, a reçu une ovation lors de son dernier match à domicile, disputé devant 12 152 personnes au Lumen Field.
"J'ai essayé de retenir mes larmes pour gagner le dernier match et jouer devant un public incroyable. Terminer ma carrière ici, à Seattle, sur une note aussi positive signifie beaucoup pour moi. Merci Veronica pour cela".
L'attaquante de 38 ans, célèbre pour son activisme en dehors du terrain ainsi que pour ses succès sur le terrain, a mis fin à sa carrière épique au sein de l'équipe nationale américaine le mois dernier, avec 63 buts en 203 sélections sur plus de 17 ans, lors d'un match d'adieu au Soldier Field de Chicago.
Rapinoe a permis à l'équipe américaine de remporter les Coupes du monde féminines 2015 et 2019 et de décrocher l'or aux Jeux olympiques de Londres en 2012.
Ardente défenseure des droits LGBTQ, elle a soutenu toute une série de questions de justice sociale aux États-Unis et s'est vu décerner en 2022 la médaille présidentielle de la liberté, la plus haute distinction civile des États-Unis, par le président Joe Biden. Elle également été l'une des leaders de la lutte menée avec succès par les Américaines auprès de l'US Soccer pour obtenir l'égalité des salaires et des conditions de travail avec l'équipe masculine.
