L'OL retrouve la finale de la Coupe de France 12 ans après en venant à bout du VAFC
C'était la onzième fois dans l'histoire de la Coupe de France qu'une équipe de Ligue 2 accédait aux demi-finales. Dans le dur en Ligue 2, cette Coupe de France représentait une vraie bouffée d'air frais pour Valenciennes. Néanmoins, l'aventure s'est achevée ce mardi soir au Groupama Stadium face à une équipe bien plus réaliste et bien plus expérimenté.
En quête d'un trophée depuis 2012, les Lyonnais, malgré leur belle deuxième mi-temps, peuvent remercier Mme Frappart et la VAR, qui auront eu une certaine influence sur le déroulé de la rencontre. Le but refusé en première mi-temps aux visiteurs est discutable, tout comme le penalty accordé à l'OL en deuxième mi-temps. Malgré tout, leur domination dès la première seconde leur a permis de faire la différence.
La VAR met bien l'OL qui déroule après avoir ouvert le score
Opération cadenassage pour Valenciennes, le plan est clair de la part d'Ahmed Kantari au Groupama Stadium. Malgré le 70 % de possession de balle, l'OL n'arrive pas à trouver la faille face au bloc adverse, se montrant trop peu efficace dans la dernière passe. Louchet s'est d'ailleurs montré rassurant pour le VAFC quand Benrahma et Tagliafico se sont essayés en début de match (7ᵉ, 11ᵉ). Nuamah, lui, rate une opportunité toute faite au second poteau, dévissant son plat du pied droit sur un centre de l'Algérien (26ᵉ).
Néanmoins, le bloc bas et les lignes resserrés du 4-2-3-1 des visiteurs fonctionnent au point où ces derniers croient ouvrir le score juste avant la pause. Lancé sur le côté gauche, Knockaert gagne son duel face à O'Brien et se retrouve seul côté gauche. Au point de penalty, il voit son coéquipier Doucouré libre de tout marquage. Logiquement, il centre en retrait à ras de terre pour l'attaquant du VAFC, qui conclut du plat du pied droit (38ᵉ).
Mais Mme Frappart est appelée à revoir les images au bord du terrain, la VAR estimant que l'attaquant de 32 ans fait faute sur le défenseur irlandais en le crochetant. Et après visionnage de l'action, le but est finalement annulé. C'est léger, mais le contact existe…
Tout comme le contact entre Cuffaut et Lacazette en début de seconde période, dans la surface de réparation du VAFC. Lancé à gauche dans la surface valenciennoise, le capitaine de l'OL s'écroule quand le défenseur adverse l'empêche avec son bras de prendre le dessus sur lui. Le contact, une nouvelle fois, est minime, mais bien existant. C'est pourquoi Mme Frappart n'hésite pas à désigner le point de penalty… Mais la VAR lui demande d'aller revoir les images, jugeant très certainement qu'il en faudrait un peu plus pour siffler la peine fatidique. Néanmoins, celles-ci ne font que réconforter l'arbitre sur sa décision (49ᵉ).
Alexandre Lacazette s'en charge et transforme en force du pied droit le penalty (51ᵉ). Un but qui donne des ailes aux Lyonnais et à son capitaine, puisque six minutes plus tard, celui-ci inscrit un doublé et permet aux siens de faire le break (57ᵉ). Une fois entré dans la surface, Benrahma sert son coéquipier, qui prend le meilleur sur son vis-à-vis, avant de conclure d'une frappe croisée à ras de terre du pied droit. Cette fois, Lyon a fait le plus dur et a un pied et demi en finale de la Coupe de France.
Le bloc bas aura tenu 45 minutes, et son rêve avec. Pour Valenciennes, l'obstacle était beaucoup trop grand ce soir face à Lyon. Entré en jeu à la 72ᵉ minute, Gift Orban plie l'affaire trois minutes plus tard en poussant au fond un ballon offert par Cherki depuis le côté gauche (75ᵉ).
Qualifiés pour la finale le 25 mai prochain à Lille, les Lyonnais attendent de savoir qui de Paris ou Rennes sera leur adversaire. Réponse ce mercredi, à partir de 21h10.