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L'OM à Lyon pour cultiver ses rêves

Luis Henrique célébrant son but face à Nice.
Luis Henrique célébrant son but face à Nice.MIGUEL MEDINA/AFP
Le début de saison est réussi, le nouvel entraîneur Roberto De Zerbi semble avoir les idées claires, le mercato a été riche et encore embelli par l'arrivée surprise d'Adrien Rabiot et c'est tout Marseille qui se prend à rêver avant d'aller à Lyon dimanche. Et si cette saison était la bonne ?

Il a beaucoup été question de rêves depuis une semaine entre le Stade Vélodrome et la Commanderie, le centre d'entraînement de l'OM. Rien de précis, pas d'objectif annoncé ni de promesse de podium et personne ne se risque non plus à prononcer le mot "titre". Mais rêver, oui, pourquoi pas ?

Après le succès de samedi dernier contre Nice (2-0), qui avait provisoirement placé l'OM en tête du classement, De Zerbi avait été le premier à inviter les supporters marseillais à laisser leurs esprits vagabonder.

"Les tifosi doivent rêver. Je ne sais pas où on arrivera, mais moi, les joueurs, le président, le staff, on doit avoir des ambitions. Le temps dira où elles peuvent nous amener", avait alors estimé le technicien italien, marquant tout de même une séparation entre les aspirations du monde des tribunes et la réalité des hommes de terrain.

Mais entretemps, Adrien Rabiot est arrivé et a donné un autre éclat au mercato marseillais et plus de corps aux rêves des uns et des autres. "Rabiot va nous apporter son niveau et s'il le fait, alors on peut rêver", a ainsi lâché De Zerbi vendredi.

"Je l'ai dit : les tifosi doivent rêver. Mais nous aussi. Ça ne signifie pas qu'il faut être présomptueux, perdre le sens des réalités et se croire arrivés là où on n'est pas encore aujourd’hui. Mais on doit rêver d'aller là où on veut aller", a-t-il ajouté.

Duel d'ambitieux 

"Si on enlève les rêves aux joueurs, aux supporters, aux entraîneurs ou aux dirigeants, alors on risque d'avoir une vie monotone. Et on ne vient pas à Marseille pour vivre une vie monotone", a encore résumé De Zerbi.

Les discours positifs et ambitieux du nouveau coach marseillais sont bien sûr nourris par les résultats enregistrés jusqu'ici, avec trois victoires et un match nul en quatre journées. Et Marseille ira dimanche à Lyon pour chercher une validation supplémentaire de ses progrès sur la pelouse d'un club qui, selon De Zerbi, est "un concurrent de l'OM".

Dans un affrontement toujours crispé entre les deux Olympiques, et qui a même totalement dépassé les limites de la tension ces dernières saisons avec les agressions envers Dimitri Payet et Fabio Grosso, les Lyonnais ont, eux aussi, quelques confirmations à glaner après un succès contre Strasbourg et un bon nul à Lens.

"L’OM a livré un très bon début de saison sur la qualité du jeu et au plan comptable. Nous n’avons pas le même tableau de marche sur nos performances et les points pris. C’est un rendez-vous qui arrive au bon moment pour remettre les pendules à l’heure", a ainsi jugé vendredi Pierre Sage, l'entraîneur de l'OL.

Lui aussi auteur d'un mercato gourmand, le club lyonnais ne manque d'ailleurs pas non plus d'ambitions, si l'on en croit les propos de son propriétaire John Textor en début de saison, évoquant la qualification pour la Ligue des champions, voire "la lutte pour le titre".

Dimanche au Groupama Stadium, il y aura donc deux ambitieux face à face. Mais à la fin du match, peut-être qu'un seul d'entre eux pourra encore rêver.

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