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Interrogé lors d'une conférence de presse sur le fait que la boxe puisse rester aux JO, Thomas Bach a répondu "très clairement oui. Nous voulons qu'il y ait de la boxe au programme des JO, c'est l'objectif", a-t-il répondu.
Mais "la boxe ne pourra être aux JO de Los Angeles que si nous avons un partenaire fiable", a-t-il ajouté alors que la présence à Paris de deux boxeuses exclues de compétition par l'IBA suscite une controverse, sur fond d'instrumentalisation politique de leur genre féminin.
Le CIO et l'IBA entretiennent un conflit profond et ancien, notamment pour des scandales d'arbitrages à répétition. L'IBA, présidé par le Russe Umar Kremlev, a perdu en juin 2023 l'organisation des tournois olympiques. Le CIO avait déjà mis en garde sur le fait qu'il devait "disposer d'une fédération internationale partenaire pour la boxe d'ici le début de l'année 2025".
"C'est à eux de choisir. C'est à eux de décider", a lancé Bach samedi, en référence aux fédérations nationales de boxe.
S'agissant de la boxeuse algérienne Imane Khelif, Thmas Bach a martelé qu'il ne s'agit "pas d'un cas transgenre". Il a répété que les deux boxeuses exclues par l'IBA sont "nées femmes, ont grandi comme femme, on a un passeport comme tel et ont concourru comme des femmes depuis plusieurs années. Il n'y a jamais eu aucun doute que ce sont des femmes". Et il a jugé "inacceptable" les "discours de haine" sur les réseaux sociaux qui sont alimentés par un "agenda" politique.
