"La DNCG n'est pas sur le terrain" : Textor persuadé que l'OL est meilleur que la saison dernière
À quelques jours du choc contre le Paris Saint-Germain, l'Olympique Lyonnais vit une période très difficile. Après le départ de Castello Lukeba au RB Leipzig, Bradley Barcola pourrait quitter les Gones, précisément pour le PSG. C'est le dernier épisode de la saga très mouvementée de l'été au cours de laquelle John Textor a découvert le pouvoir de la DNCG qui a mis sous contrôle la masse salariale du club, ce qui limite les capacités de recrutement.
Lors d'une visioconférence avec plusieurs média, le propriétaire de l'OL n'a pas attendu la fin du mercato pour revenir sur le début de saison chaotique de l'équipe qui ne compte qu'un point en trois journées avant d'affronter le champion de France au Groupama Stadium.
Un objectif peu réaliste en l'état actuel des choses
Manifestement, Textor n'a que peu goûté les phrases sibyllines de Laurent Blanc et il a demandé à l'entraîneur "de se modérer et faire en sorte que son travail parle pour lui". Pour autant, il n'a pas voulu affirmer que l'ancien sélectionneur de l'équipe de France était sur la corde sensible... mais un peu quand même : "dire qu'il est menacé est assez dur. J'ai toujours montré une patience avec les coachs avec qui je suis en désaccord, comme à Molenbeek ou Botafogo".
S'il reconnaît que l'été fut difficile, il a aussi martelé que "la DNCG n'est pas sur le terrain et je pense qu'on a de meilleurs joueurs que les équipes que nous avons affrontées jusqu'à présent. On doit laisser les problèmes et on doit jouer. La solution se trouve dans le vestiaire, pas ailleurs". Or dans le même temps, il conçoit que l'effectif rhodanien "manque d'unité, des leaders jusqu'à la base du vestiaire". Si Mama Baldé devrait arriver en prêt avec option d'achat pour renforcer le secteur offensif, les demandes de Blanc pour colmater les brèches défensives ont très peu de temps pour être exaucées.
Malgré tout, certain que l'OL aura "une équipe meilleure que la saison passée", Textor a affiché un objectif qui semble totalement hors-sol vu les circonstances : la qualification en Ligue des champions. "Ce n'est pas l'objectif du coach qui m'importe, c'est l'objectif de l'organisation", a insisté l'Américain, estimant qu'il n'est "pas acceptable de terminer en milieu de tableau".
Des propos qui paraissent manquer d'une certaine lucidité alors que l'OL a rarement semblé aussi démuni et avec si peu de ressort mental.