La fédération internationale de surf "salue" la suspension des travaux à Teahupo'o
Alors que "le gouvernement polynésien a décidé de mettre en pause tous les prochains essais", "l'ISA salue cette décision et invite à intensifier les discussions pour examiner toutes les options possibles", a déclaré dans un communiqué l'institution, qui est responsable de l'organisation de l'épreuve olympique en tant que fédération internationale.
L'instance s'est dite "attristée et surprise" qu'une barge prévue pour l'installation de la nouvelle tour ait brisé du corail lors de ces essais techniques de vendredi, filmés par des associations de défense de l'environnement.
"Depuis le début du processus d'organisation des épreuves olympiques de surf en Polynésie française, l'ISA a toujours insisté sur le fait que la protection du site naturel de Teahupo'o était une priorité", a-t-elle ajouté.
Responsable de l'organisation de l'épreuve olympique, l'ISA a souligné que "les installations et infrastructures relevaient de la responsabilité du comité d’organisation de Paris-2024, en coordination avec le gouvernement polynésien".
En vue des JO, les autorités ont prévu d'installer sur le site de Teahupo'o une nouvelle tour en bois, celle utilisée habituellement par les juges lors des compétitions de surf n'étant "plus aux normes depuis une dizaines d'années", selon le comité d'organisation.
Mais ce projet génère une forte opposition locale, plusieurs associations, écologistes et habitants du village estimant que les travaux sont susceptibles d'endommager les fonds marins.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux surfeurs internationaux, dont la légende du surf et multiple champion du monde Kelly Slater, ont apporté récemment leur soutien aux opposants à la nouvelle tour.