La Hongrie, premier défi à relever pour les Bleues du handball sous l'égide de Sébastien Gardillou
Il était l'adjoint d'Olivier Krumbholz, c'est maintenant à lui d'être sur le devant de la scène. Sébastien Gardillou a repris les rênes de la sélection féminine française de handball après le départ en retraite de son aîné. La Hongrie est son premier défi en cette fin octobre. Et ce, malgré la défaite à laquelle il a dû faire face jeudi (27-30).
Un nouveau départ ?
Avec leur ancien coach, les filles de l'équipe de France ont remporté les plus grandes récompenses. Championnes du monde et vice-championnes olympiques, elles démarrent un nouveau chapitre de leur histoire. Cependant, elles ne sont pas jetées dans l'inconnu avec leur nouveau coach. Au contraire. Gardillou opérait déjà pour le collectif. De ce fait, il connaît déjà les joueuses et veut avancer.
"J'espère que j'ai bien appris aux côtés d'Olivier, et que je lui ferai honneur, dans un premier temps", a déclaré le nouvel entraîneur au micro de l'Equipe. "J'ai envie de redonner à ce groupe tous les bons moments qu'on peut vivre ensemble".
Le premier objectif sera l'Euro 2025, avant d'aller chercher une qualification pour les jeux de Los Angeles. Seulement, plusieurs échéances sont au rendez-vous, notamment ces matchs amicaux contre la Hongrie. Des rencontres "test", qui permettront à tous les acteurs français de prendre la température.
"Je veux re-questionner l'état psychologique, physique des joueuses, faire des choix éclairés et travailler avec le staff et les joueuses pour confirmer et maintenir le ranking de l'équipe".
Des nouveaux visages pour mieux amorcer la suite ?
Avant jeudi, la France avait déjà affronté les Hongroises. Lors de l'ouverture de la phase de groupes olympiques, les Bleues sont directement bien rentrées dans leur compétition en l'emportant 31-28. Néanmoins, les choses risques d'être différentes après l'échec subi dans la semaine.
Sans les cadres tels qu'Estelle Nze-Minko, Laura Flippes, Chloé Valentini et Pauletta Foppa les choses ont été plus difficiles. Une décision assumée par le sélectionneur, qui souhaitait surtout les mettre au repos.
"Je veux m’appuyer sur leurs forces vives dans la perspective de l’Euro. En ce sens, faire un break leur permettra de se régénérer", a-t-il expliqué. "Pour autant, face à la Hongrie, il est nécessaire de présenter une équipe compétitive et il me semble aussi opportun de donner un autre rôle aux joueuses sélectionnées".
L'effectif concocté par compte en effet de nouveaux visages tels que Marine Dupuis et Suzanne Wajoka. Floriane André, Pauline Coatanea, Déborah Lassource et Océane Sercien-Ugolin sont de retour.
Et en tirant avantage des erreurs produites lors du 1er match amical, la France va pouvoir avancer. Des soucis de précision, d'agressivité et de solidité ont été à dénoter. Aux Bleues et leur nouveau coach de rectifier le tir pour mieux avancer dans un futur proche.
