La justice abandonne les poursuites contre le président du FC Barcelone
Suite à un recours des avocats de Joan Laporta, le tribunal de Barcelone a décidé d'annuler sa mise en examen ainsi que celle des autres membres de la direction du club durant son premier mandat de 2003 à 2010 en raison de la prescription des faits.
La semaine dernière, ce même tribunal avait déjà abandonné l'accusation de corruption de fonctionnaire pesant sur le FC Barcelone, mais aussi notamment sur M. Laporta, ce qui fait que ce dernier n'est donc plus visé dans cette affaire désormais. Le tribunal avait alors argué que ce chef d'accusation ne pouvait être retenu, car José Maria Enriquez Negreira, l'ancien vice-président du Comité technique des arbitres (CTA) espagnol au centre de l'affaire, n'était pas un fonctionnaire.
Si Joan Laporta n'est plus dans le viseur de la justice, le FC Barcelone et ses ex-présidents Josep Maria Bartomeu et Sandro Rosell tout comme José Maria Enriquez Negreira restent inculpés notamment pour corruption.
Saisi par le fisc sur de possibles irrégularités dans le paiement des impôts d'une entreprise appartenant à M. Negreira, vice-président du CTA de 1994 à 2018, le parquet espagnol avait ouvert une enquête préliminaire au printemps 2022.
D'après le ministère public, le club catalan a versé au total plus de 7 millions d'euros à M. Negreira. Des paiements effectués via l'entreprise Dasnil 95, appartenant à l'ancien arbitre, qui ont débuté en 2001 et pris fin en 2018, quand ce dernier a perdu son poste de N°2 de l'arbitrage espagnol et que le CTA espagnol a été restructuré.
Le Barça, qui nie toute irrégularité, soutient que Dasnil 95 a été payée pour conseiller le club sur des questions arbitrales. Mais la justice espagnole soupçonne que ces sommes aient pu servir à corrompre des directeurs de jeu.