La maire de Paris accuse Macron de "gâcher la fête" avec la dissolution
La dissolution soudaine de l'Assemblée nationale annoncée par le chef de l'État le 9 juin au soir doit déboucher le dimanche 7 juillet sur la définition d'un nouvel équilibre parlementaire. La couleur du gouvernement qui en ressortira, à moins de trois semaines de la cérémonie d'ouverture des JO, demeure incertaine.
"Dans un geste de maltraitance des Français, le Président gâche la fête", a dénoncé la maire socialiste auprès du quotidien régional. "C'est le rassemblement de l'humanité autour du sport. Pourquoi abîmer ce beau moment avec cette élection décidée au pied levé, sans consulter personne ?", déplore-t-elle.
"Ma responsabilité (...) (est) de tout mettre en œuvre" pour que les Jeux soient "un moment de concorde, de célébration et non de violence", souligne Mme Hidalgo.
Si les résultats des élections permettaient au Rassemblement national, en tête dans les sondages, et à Jordan Bardella, d'accéder au poste de Premier ministre, ce dernier ne serait sur "aucune photo" avec l'élue socialiste, prévient Mme Hidalgo. "Le Premier ministre n'a aucun rôle dans l'organisation et le déroulement des Jeux olympiques", justifie l'édile.
D'ici là et quoi qu'il ressorte des élections législatives, Anne Hidalgo se veut rassurante quant à la tenue des JO : "Paris est prêt pour accueillir ses Jeux et la fête olympique".
"Tout est déjà organisé, tout le monde est à son poste", assure de son côté le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, dans un entretien au quotidien Le Parisien mercredi. Selon lui, "il n'y aura pas de difficulté particulière, à moins que quelqu'un décide de remettre en cause cette organisation ou n'accorde pas sa confiance aux préfets, aux policiers ou aux gendarmes."