La Pologne et le Mexique restent muets pour leur entrée en lice
Après la surprenante victoire de l'Arabie Saoudite sur l'Argentine en début de journée, cet affrontement entre le Mexique et la Pologne s'avérait encore plus capital. En effet, c'est peut-être la première place de la poule que pouvait viser le vainqueur de cette rencontre entre ces deux équipes classées comme outsiders, mais pas dépourvues d'arguments.
Les Mexicains sont les premiers à se mettre en action sur un centre-tir d'Hirving Lozano. Avant une bonne période polonaise, avec une multiplication de corners et de centres sans qu'ils ne trouvent preneurs. Comme on s'y attendait, la partie est équilibrée entre deux équipes annoncées du même niveau.
La Pologne met la pression, désireuse de ne pas répéter le désastre de son début de compétition en 2018. Mais manque de se faire surprendre sur une tête piégeuse d'Hector Herrera, qui frôle le poteau (25ème). Avant une énorme occasion de Jesus Gallardo, lancé comme un frelon, qui élimine Wojciech Szczesny mais ne parvient pas à conclure.
Petit à petit, le Mexique met la main sur le match, et la Pologne disparaît des débats. Szczesny doit de nouveau s'employer sur une frappe de Luis Chavez, et les Polonais terminent cette première période acculés dans leur camp. Mais ils restent assez solides pour conserver le nul à la pause (0-0).
Lewandowski rate le coche
La Pologne doit alors réagir, car la victoire est toujours envisageable. Mais le Mexique reprend sa domination territoriale au retour des vestiaires. Avec toujours un Lozano remuant, qui envoie une lourde frappe lointaine captée par Szczesny. Mais c'est là que la VAR intervient suite à une situation litigieuse dans la surface mexicaine. Pénalty indiscutable, mais Guillermo Ochoa sort la parade décisive devant un Robert Lewandowski décidemment maudit en Coupe du monde (57ème).
Conséquence, la tension monte brutalement d'un cran. Le Mexique repart de l'avant, et une tête d'Henry Martin fait briller Szczesny. Mais la pression monte, puisqu'au vu du score du premier match, personne n'a envie de faire match nul. Seulement, les équipes semblent alors manquer d'essence, une constante dans cette Coupe du monde.
Ainsi, les fautes se multiplient et les cartons pleuvent. Le niveau de jeu baisse, même si on sent que les Mexicains ont ce qu'il faut pour emporter le morceau. Mais cela n'arrivera pas, et les deux équipes se séparent donc sur un 0-0. Un résultat qui a pour conséquence de voir l'Arabie Saoudite occuper seule la tête du groupe C. Celui qui a parié sur cet état de fait est un sacré veinard. Quand aux deux équipes, à minima, elle n'ont pas hypothéqué leurs chances de qualification.