La signature d'Ancelotti au Brésil serait une évidence, selon le président de la CBF
Rodrigues a reconnu que l'Italien de 63 ans était sa principale cible et le favori de tous pour prendre les rênes du Brésil, dont le dernier sélectionneur Tite a quitté le poste après l'élimination en Coupe du monde face à la Croatie en quarts de finale.
"Ancelotti est unanimement respecté par les joueurs. Pas seulement Ronaldo Nazario ou Vinicius Jr, mais tous ceux qui ont joué pour lui", a déclaré Rodrigues à Reuters dans une interview exclusive.
"Je l'admire vraiment pour son honnêteté dans sa façon de travailler et pour la constance de son travail. Il n'a pas besoin d'être présenté. C'est réellement un entraîneur de haut niveau qui a un CV qui parle pour lui et nous espérons qu'il pourra en avoir encore plus avec nous".
Ancelotti a été l'un des principaux sujets de conversation cette semaine dans le vestiaire brésilien avant le match amical de samedi contre le Maroc. Plusieurs joueurs comme Vinicius Jr, Ederson, Rodrygo et Casemiro ont eu des termes élogieux de l'Italien. Selon Rodrigues, la fièvre Ancelotti s'est déjà emparée du Brésil.
"Ancelotti n'est pas seulement le favori des joueurs, mais aussi celui des supporters", explique Rodrigues. "Partout où je vais au Brésil, dans tous les stades, c'est le premier nom que les supporters me demandent.
"Ils parlent de lui avec beaucoup d'affection, en reconnaissance du travail exemplaire qu'il a accompli au cours de sa carrière.
Aucun contact avec le coach du Real Madrid selon Rodrigues
Même s'il ne tarit pas d'éloges au sujet de l'Italien, Rodrigues a souligné que le Brésil devait veiller à respecter la procédure, Ancelotti étant sous contrat avec le Real Madrid jusqu'en 2024.
Il a précisé qu'aucun contact formel ou approche n'a été effectué par la fédération brésilienne avec Ancelotti ou tout autre manager et qu'elle commencera à discuter avec les candidats à la mi-avril avec l'objectif d'annoncer le nom du nouveau sélectionneur d'ici la fin du mois de mai.
L'idée de Rodrigues est de mettre en place le nouveau staff avant la prochaine pause internationale en juin, afin que le sélectionneur puisse choisir son équipe et faire ses débuts.
"Nous aurons une approche éthique et nous respecterons les contrats en place. Nous respectons également le travail effectué par un entraîneur et son club pour en arriver là et toute approche serait un manque de respect pour le président des clubs en question", a déclaré M. Rodrigues.AFP