La situation devient intenable pour Rubiales : la FIFA ouvre une procédure disciplinaire
Son baiser forcé à Jenni Hermoso, son geste obscène avec les mains sur les parties génitales à côté de la Reine, de l'Infante et de plusieurs autorités du football mondial, la façon indécente et grossière dont il a tenu Athenea del Castillo et d'autres attitudes intolérables ont fait le tour du monde et ont terni l'image du football espagnol et éclipsé la célébration de la grande conquête des joueuses espagnoles.
La FIFA a annoncé l'ouverture d'une procédure disciplinaire à l'encontre de Luis Rubiales et a déclaré : "la FIFA réitère son engagement inébranlable à respecter l'intégrité de tous les individus et condamne fermement tout comportement contraire. Les faits pourraient constituer une infraction pénale et entraîner une destitution".
La Fédération basque a été la première à communiquer qu'elle ne participerait pas à l'Assemblée extraordinaire de ce vendredi, une réunion orchestrée par Rubiales et ses acolytes pour obtenir un soutien de plus en plus faible. Les fédérations rerritoriales constituent l'épine dorsale de la RFEF et son principal soutien.
La Fédération basque, qui faisait partie de celles qui étaient en bons termes avec Rubiales, a publié un communiqué annonçant son absence : "compte tenu de la gravité de ce qui s'est passé lors de la remise des trophées de la finale de la Coupe du monde et de la gestion ultérieure des événements, la Fédération basque de football n'assistera pas à l'Assemblée de la RFEF. De même, en fonction de ce qui se passera dans les prochains jours, une décision sera prise quant à la continuité de notre président au sein du Conseil d'administration de la RFEF".
Il s'agit de la première absence annoncée, mais d'autres pourraient suivre. Des présidents de clubs comme Ángel Torres (Getafe) et Jokin Aperribay (Real Sociedad) ont également demandé la démission de Rubiales, qui est de plus en plus acculé et a de moins en moins d'arguments pour se défendre. Miquel Iceta, ministre de la Culture et des Sports, a déjà été clair : "Si la Fédération n'agit pas, la CSD le fera". Rubiales se rapproche de plus en plus du précipice.
