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La tournée asiatique, l'occasion pour Giovanni Mpetshi Perricard d'enfin confirmer ?

Giovanni Mpetshi Perricard va-t-il remettre les gaz ?
Giovanni Mpetshi Perricard va-t-il remettre les gaz ?Scott Taetsch / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Révélé au printemps par un titre ATP puis un Wimbledon encourageant, Giovanni Mpetshi Perricard est dans le dur depuis. Mais les semaines à venir offrent une belle possibilité de rebond à un joueur qui doit désormais faire le plus dur : confirmer son potentiel.

Le printemps parait si loin pour Giovanni Mpetshi Perricard. Un nom qui était à la bouche de tous les amateurs de tennis voilà encore quelques mois. Logique, tant un espoir qui arrive à décrocher un premier titre ATP de façon innatendue sur ce qui est tout sauf une surface qui semble lui aller ravit les amateurs de belles histoires. 

C'est ce qui est arrivé au Français fin mai. Alors que la foule tennistique n'attendait que l'ouverture de Roland-Garros prévue le lendemain, lui a saisi sa chance sur terre battue à l'ATP 250 de Lyon. Avec de la chance, puisqu'il avait bénéficié d'un forfait, mais battre Lorenzo Sonego, Hugo Gaston, Alexander Bublik et Tomas Martin Etcheverry, c'est quand même extrêmement prometteur. Surtout quand on voit le scénario de la finale...

La surprise n'était non pas de le voir prendre un titre sur un tournoi souvent oublié par les cadors trop concentrés sur le Grand Chelem à venir - et qui avait également permis à Arthur Fils d'ouvrir son palmarès la saison précédente - mais que cela arrive sur terre battue. Car un joueur de 2.03 mètres dont le service est l'arme principale et le déplacement pas le point le plus fort, pour rester courtois, on peut rapidement le cataloguer comme joueur de surfaces rapides. 

Et c'est précisement sur ce type de sol que sa performance la plus marquante a été réalisée. Lors du dernier Wimbledon, alors qu'il avait chuté de façon inattendue au dernier tour des qualifications (offrant une maison à Maxime Janvier...). La chance est venur à son secours, lui offrant une entrée en tant que lucky loser. Le début de l'explosion.

Une place en 8e de finale, avec au passage un succès sur Sebastian Korda qui venait de réaliser une tournée sur gazon de haute volée (en claquant 51 aces), avant de céder contre Lorenzo Musetti, qui allait se frayer un chemin vers le dernier carré. Rangez les Arthur Fils, Luca Van Assche et consorts, la nouvelle pépite du tennis français se trouvait alors sous nos yeux. 

Et puis... plus rien. Logiquement, la tournée nord-américaine sur dur offrait sur le papier une magnifique occasion de confirmer. Résultat : 4 tournois disputés, une seule victoire. S'il a fait ses débuts en tableau principal de Masters 1000 à Cincinnati (après avoir échoué à Montréal), il n'a pu résister à Zhizhen Zhang, avant de boucler la boucle de manière négative à l'US Open contre... Tomas Martin Etcheverry

Au moins, après cette défaite - pour son dernier match en date - il ne s'est pas défilé dans les colonnes de L'Équipe, expliquant que "c'était très mauvais, il y a très peu de choses à retenir" et regardant vers l'avenir, en déclarant que "Il y a juste à fermer sa bouche et repartir à l'entraînement, réfléchir comment s'améliorer et faire mieux".

L'entraînement, voilà donc quelques semaines qu'il en est. Mais il reste des échéances pour grimper au classement, car Giovanni Mpetshi Perricard est actuellement, et principalement grâce aux performances susmentionnées, 51e joueur mondial après avoir grimpé jusqu'à la 44e place. Ce qui veut dire qu'avec quelques résultats de qualité, il pourrait viser une entrée dans le Top 30, qui est environ à 500 points devant.

Et ce n'est pas hasardeux de désigner les 30 meilleurs joueurs du monde, puisque cela pourrait lui ouvrir les portes d'un statut de tête de série au prochain Open d'Australie. Et ainsi de lancer sa saison sur de bonnes bases, en plus de s'habituer au statut de favori, lui qui expliquait qu'il "aimerais bien rester l'inconnu 200e". Le chemin vers le très haut niveau est semé d'embûches, et le mental en est une. 

Toute une carrière à construire.
Toute une carrière à construire.Profimedia / EnetPulse

Il va pouvoir s'habituer à cette pression en douceur cette semaine, puisqu'il est tête de série n°7 du tournoi ATP 250 de Chengdu, en Chine. Son premier tour contre l'invité local Fajing Sun, 359e mondial, ne devrait être qu'une formalité, et on ne voit personne dans son tableau susceptible de lui résister jusqu'en demi-finales, où il pourrait recroiser... Alexander Bublik. Décidément, la boucle veut se boucler. 

Un bon parcours conditionnera forcément sa participation à Pékin ou Tokyo (où il devra quel que soit le tournoi choisi passer par les qualifications) mais il est assuré d'entrer directement dans le grand tableau du Masters 1000 de Shanghai dans deux semaines. De quoi peut-être s'offrir un grand résultat sur une grande scène, car c'est son parcours à Wimbledon qui l'a véritablement révélé, pas sa victoire à Lyon. 

Et même un titre à Chengdu cette semaine ne changerait pas grand chose. Giovanni Mpetshi Perricard a soulevé beaucoup d'espoirs dans un tennis masculin français qui a gagné cette saison (deux titres en ATP 500) mais dont la dernière sortie en Coupe Davis - à laquelle il n'a pas été convié - est venue rappeler son état de décrépitude. Il y a de la place pour lui, à condition de faire ce que tous ces confrères n'ont pas réussi à réaliser : confirmer. Tournée asiatique, tournée européenne en salle, peu importe tant que la victoire est au bout. 

Redécollage attendu pour le Tricolore.
Redécollage attendu pour le Tricolore.Flashscore
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