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Largement supérieure, l'Espagne étrille le Costa Rica d'entrée de jeu

Sébastien Gente
Quelle démonstration espagnole !
Quelle démonstration espagnole ! AFP / PressBox Graphics
Il n'y a pas eu de match. L'Espagne a fait preuve d'une grande supériorité technique et tactique pour en coller sept à une équipe du Costa Rica impuissante (7-0). Une démonstration qui met la Roja sur une voie royale pour la qualification.

Juste après la grosse surprise causée par le Japon contre l'Allemagne, l'Espagne faisait à son tour ses débuts dans le tournoi. Avec pour objectif d'éviter le même sort subi par la Mannschaft. Seulement, le Costa Rica, renforcé par le retour de Keylor Navas, s'annonçait comme un adversaire piégeux, et une bonne occasion de vérifier le niveau de la Roja

Mais on a surtout eu l'occasion de vérifier le niveau de Dani Olmo. Intenable, l'ailier s'est procuré la première occasion d'une frappe de peu à côté. Mais c'est surtout lui qui a mis l'Espagne sur les bons rails, en signant un petit bijou sur une passe de Gavi. Un enchaînement contrôle - demi-tour - ballon piqué à montrer dans les écoles de foot (11ème). Tout simplement le 100ème but de l'Espagne en phase finale de Coupe du monde.

Un but qui a lancé le jeu espagnol, puisque la Roja a déroulé. Et rapidement creusé l'écart, avec une belle ouverture de Sergio Busquets pour Jordi Alba à l'origine. Centre parfait du latéral pour la reprise en pleine course de Marco Asensio, et le break pour l'Espagne (2-0, 22ème).

Et les Espagnols ne s'arrêtent pas là. Sur leur élan, ils confisquent le ballon et rendent chèvre leurs adversaires. Qui finissent par craquer et commettre l'irréparable, en l'occurence une faute sur Jordi Alba dans la surface de réparation. Ferran Torres ne se fait pas prier pour saler la note (32ème). 

3-0 en à peine plus d'une demi-heure, le Costa Rica est K.O debout. La différence technique est trop importante, et si les partenaires de Navas tentent tant bien que mal de réagir, ils se cassent les dents sur une défense espagnole sereine. La Roja se promène sur le terrain, et si elle aurait pu en rajouter un quatrième avant la pause, elle rentre aux vestiaires détendue et à l'aise dans son jeu (Mi-Temps : 3-0).

Une démonstration

Fatalement, le rythme retombe quelque peu en début de deuxième mi-temps. L'Espagne continue de réciter son football et tente de soigner son goal average, sans pour autant se livrer complètement. Mais l'écart de niveau est tel que même à moindre coût, trois passes suffisent à créer le décalage, et Ferran Torres profite de la passivité de la défense pour s'offrir un doublé (55ème). 

L'addition est salée pour le Costa Rica, qui sans être ridicule, est tout simplement inférieur. La possession espagnole est ridiculement haute (plus de 80%), et "Los Ticos" n'ont pas les armes. L'Espagne profite de son ascendant, et vient inscrire un cinquième but par Gavi, d'une reprise de volée à l'entrée de la surface qui laisse Navas pantois (75ème). 

La messe est dite depuis longtemps, mais les remplaçants espagnols, entrés en nombre, veulent aussi leur part du gâteau. Et fatalement, le sixième finit par arriver sur un centre de Nico Williams repoussé par Navas, mais repris parfaitement par Carlos Soler (90'). N'en jetez plus, la coupe est pleine. Ce n'est pas l'avis d'Alvaro Morata, qui en rajoute un septième dans les arrêts de jeu. Une humiliation pour le Costa Rica, et une démontration de force de l'Espagne, qui se met d'entrée sur les rails d'une grande Coupe du monde. 

France gouvernement

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