Lewandowski au buzzer
Le FC Barcelone n'a assurément pas proposé le meilleur match de sa saison mais, avec deux défenseurs centraux contraints de sortir en cours de match, repartir de Mestalla avec une porteria a cero, la 10e de la saison en Liga, reste une bonne nouvelle. Dans un match haché et sans un rythme soutenu, les Blanquinegros ont perdu très tôt Edinson Cavani sur blessure. Les Culés ont tenté leur chance plusieurs fois, sans être transcendants.
Valencia a même ouvert le score par Samuel Lino mais la VAR a signalé une main totalement inutile de Marcos André, à la lutte avec Jules Koundé (qui sortira à la 74e minute) qui a remis le score à 0-0. Une VAR qui aurait pu être tout aussi intransigeante quelques minutes plutôt que Marcos Alonso, entré à la place d'Eric García touché, a mis ses crampons sur le haut de la jambe d'André, ne recevant qu'un carton jaune pour cette faute.
C'est finalement en plein coeur des arrêts de jeu que le Barça a forcé le verrou. A la réception d'un centre rentrant du gauche de Raphinha, Robert Lewandowski a trouvé la faille pour inscrire son 13e but de la saison. Ce succès dans la douleur permet au club blaugrana de revenir à hauteur du Real Madrid qui affrontera Girona dimanche (16h15).
L'Atlético, plus imprévisible que jamais
Le cliché sur la solidité défensive de l'Atlético perdure mais s'il fallait un nouvel exemple de la faillite colchonera dans ce secteur de jeu depuis plusieurs années, la défaite contre Cádiz en est une parfaite illustation. A la réception d'un centre en retrait de Pacha Espino, Théo Bongonda a ouvert le score au bout de... 28 secondes.
Malgré les entrées en jeu d'Antoine Griezmann et Joao Félix à l'heure de jeu, les Gaditanos ont doublé la mise à la 84e minute, par Álex Fernández. Le début d'une fin de match folle. Hors du coup jusqu'alors, Félix a claqué un ciseau non cadré mais qui a richoché sur Luis Hernández (85e). Trois minutes plus tard, lancé par Griezmann, il a expédié un missile de 25 mètres dans les filets de Conan Ledesma (88e). Les 8 minutes d'arrêts de jeu auguraient une victoire rojiblanca. Félix a eu le but du 3-2 au bout de la tête mais il n'a pas cadré. Et quelques secondes plus tard, c'est Rubén Sobrino, d'un geste peu académique revu par la VAR, qui a poussé le centre d'Iván Alejo dans la cage de Jan Oblak à la dernière seconde (3-2).
Les hommes du Cholo Simeone peuvent descendre du podium en cas de victoire de la Real Sociedad contre le Betis (21h)
Séville ne tient qu'à un fil
Autre club qui disputait la Ligue des Champions en milieu de semaine, le Sevilla FC a été battu par le Rayo Vallecano (1-0). C'est Álvaro García qui, à la 61e minute, a traduit au tableau d'affichage la supériorité de l'équipe d'Andoni Iraola sur celle de Jorge Sampaoli.
Nervión a essayé de pousser pour revenir, notamment par Erik Lamela et Papu Gómez, mais Stole Dimitrovic n'a rien laissé passer. Les Palanganas sont à égalité de points avec Cádiz, 18e et premier relégable. Si Girona prend un point ou plus au Real Madrid, Séville pourrait aborder le Gran Derbi contre le Betis la semaine prochaine dans la peau d'un relégable. Un match que ne disputera pas Isco, suspendu après avoir reçu un 5e carton jaune.
Almería bat le Celta
Lors du premier match de l'après-midi en Espagne, Almería a été mené au score à la 25e minute, suite à un but de Gabi Veiga. Or ce même Veiga a été exclu peu après (32e) et les Andalous ont repris le match en main. Lázaro (52e), César de la Hoz (60e) et Íñigo Eguaras en toute fin de match (90+6) ont renversé une rencontre mal engagé. Les deux clubs se croisent au classement : Almería est 13e avec 13 points, le Celta est 15e avec 11 points.
