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Le duo Jorginho-Martinelli sauve Arsenal et assomme complètement Aston Villa en fin de match

Julie Marchetti
Les Gunners sont revenus de loin.
Les Gunners sont revenus de loin.AFP
Ce samedi après-midi, l'Aston Villa d'Unai Emery a affronté l'Arsenal de Mikel Arteta. Les Villans ont malmené les Gunners tout au long du match. Les joueurs londoniens n'ont rien lâché, et ont fini par s'imposer après une bonne seconde période (4-2).

Du spectacle et du suspense ! Aston Villa a montré ce qu'il avait dans le ventre ce samedi face à un Arsenal toujours mal en forme. Décisifs lors du peu d'occasion qui leur était offert, les hommes d'Unai Emery ont bien tenu et fait vivre un enfer aux Londoniens jusqu'à l'heure de jeu. Leurs adversaires ont ensuite su reprendre l'avantage (4-2).

Des montagnes russes en guise de première période

Sans surprise, Arsenal a tenté d'imposer dès les premières minutes. Mais les Gunners ont été mis chaos après cinq minutes de jeu. Oleksandr Zinchenko s'est fait voler le ballon. Ollie Watkins lancé en profondeur n'a eu qu'à dribbler William Saliba et inscrire son but. La rencontre est donc apparue difficile aux Londoniens, dès son début.

Six minutes plus tard, Eddie Nketiah a dégainé un tir, passé sur la transversale d'Emiliano Martinez. Symbole des difficultés d'Arsenal à la finition ces derniers temps, le ballon n'a pas su trouver tout de suite les filets des Villans

Les hommes d'Arteta n'ont pas abandonné pour autant. Revenant constamment à la charge, Bukayo Saka (16e) a profité d'un mauvais dégagement pour briller d'une magnifique reprise de volée. Le score remis à zéro, tout était à refaire pour les deux formations. 

Les Londoniens ont gardé la main sur le jeu, mais ont buté sur un bloc bas des locaux, pendant de longues minutes. Trop longtemps pour se laisser déconcentrer. Ainsi, Philippe Coutinho a su s'immiscer dans la surface des Gunners et faire le break (31e), après une sublime progression des joueurs d'Emery.

Dos au mur, Arsenal n'a pas fait la différence avant la pause. Pas vraiment agressif, et avec des Granit Xhaka et Martin Odegaard moins incisifs qu'à l'habituel, le club de la capitale anglaise a vécu des moments compliqués.

Un sursaut d'efficacité pour Arsenal ensuite

Revenus des vestiaires en ayant l'intention de se montrer plus percutants, les Gunners ont évolué rapidement vers la cage adverse pour inverser les choses. Les vagues offensives se sont succédées, mais ont toujours été contrées par la défense locale. Arsenal a aussi dû faire face à la gêne ressentie par Saka, et son appel pour des soins médicaux (54e), ce qui a plombé le rythme.

Tenant, malgré les assauts adverses, Aston Villa n'a cessé de repousser des ballons jusqu'à ce que l'abnégation de Zinchenko ne paie. A la 61e, l'Ukrainien a permis à son équipe d'égaliser sur coup de pied arrêté, en se décalant totalement du marquage et enchaînant avec un tir passé à ras du poteau. 

Regonflés à bloc, les Londoniens ont peu à peu retrouvé de la fluidité. L'entrée de Gabriel Martinelli (68e) a redynamisé un peu plus les Gunners

Leon Bailey a tout de même provoqué des sueurs froides à ses adversaires. Il a failli inscrire le 3e but de la rencontre pour Villa (83e). Aaron Ramsdale s'est néanmoins illustré pour l'en empêcher. Tout comme il a repoussé un tir de Jhon Duran (90+2e).

Concentré, Arsenal a su s'imposer grâce à une belle inspiration de Jorginho dans les arrêts de jeu (90+3e). Martinez n'est pas parvenu à dégager son ballon et l'a poussé sans le vouloir dans ses propres filets. Trois minutes plus tard, sur un contre, tandis que le gardien argentin était monté, Martinelli a profité de sa vitesse de course pour sceller l'issue du match.

Les Gunners remontent provisoirement sur la première marche du classement. 

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