Le Maroc se balade contre l'Egypte et finit avec la médaille de bronze
Ce match entre le Maroc, qui avait donné beaucoup de fil à retordre aux Espagnols (1-2) et l'Egypte, qui avait poussé les Bleuets en prolongation (1-3, ap) aux Français, avait toutes les chances de se joueur au mental.
Les quelque 30.000 personnes qui ont rempli la Beaujoire, quasiment toutes acquises à la cause des Lions de l'Atlas, ont peut-être fait la différence.
Car, après une vingtaine de minutes où le pressing des Pharaons leur a posé problème, les partenaires du capitaine Achraf Hakimi ont fait basculer le match en trois minutes.
Le joueur du Betis, Abde Ezzalzouli, à la réception d'un centre d'Hakimi, a d'abord combiné avec Zakaria El Ouahdi avant de déclencher une frappe enroulée qui est allée dans le petit filet opposé de Hamza Alaa (1-0, 23e).
Le même Ezzalzouli, à la suite d'un corner joué indirectement, a ensuite débordé côté gauche et centré pour la tête de l'inévitable Soufiane Rahimi, pour son septième but en six matches (2-0, 26e), dont quatre pénalties.
Après cela, il n'y a guère eu de réaction égyptienne, d'autant que dès la 51e minute, dans une défense égyptienne très passive, Bilal El Khannouss a repiqué vers l'axe et placé une frappe brossée du droit pour le 3-0.
Rahimi s'est ensuite offert un doublé (4-0, 64e), de près, soit sa huitième réalisation du tournoi, avant de délivrer même une passe décisive sur le 5-0 d'Akram Nakach (73e).
En toute fin de match, Hakimi, d'un coup-franc sublime de près de 30 mètres en pleine lucarne, a donné des airs de déroute à la défaite égyptienne (6-0, 87e).
Si le Nigéria, avec l'or en 1996, à Atlanta, l'argent en 2008 à Pékin et le bronze en 2016 à Rio est de loin le pays africain le plus récompensé, devant le Cameroun qui a aussi remporté l'or en 2000 à Sydney, le Maroc rejoint le Ghana, médaillé de bronze en 1992 à Barcelone.