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Le Paris FC gagne à Caen et montre déjà les muscles

Alimani Gory a été doublement décisif
Alimani Gory a été doublement décisifProfimedia
Le Paris FC a parfaitement débuté sa saison en l'emportant à Caen (2-0). L'entrée en jeu d'Alimani Gory a tout changé.

C'est une nouvelle ère qui s'ouvre à Caen avec l'arrivée de Kylian Mbappé dans le capital du club à hauteur de 80%. Mais ce changement administratif ne garantit pas un succès sportif, surtout en Ligue 2, plus homogène que jamais avec 18 clubs. Le Paris FC nourrit lui aussi de grandes ambitions après avoir été de nouveau stoppé lors des barrages d'accession. Il l'a prouvé grâce à sa victoire à Michel-d'Ornano (2-0). 

Kebbal-Krasso, une association prometteuse

Après 10 minutes de jeu, Ilan Kebbal a lancé Jean-Philippe Krasso sur le côté gauche d'une belle inspiration de l'extérieur du pied. Le nouvel attaquant parisien a fixé son vis-à-vis, s'est emmené le ballon avec la semelle mais il a buté sur Anthony Mandréa

Si les débats se sont rééquilibrés par la suite, sans grande inquiétude pour Obed Nkambadio, récent vice-champion olympique, le PFC s'est de nouveau procuré une énorme occasion, cette fois avec Krasso au départ et Kebbal à l'arrivée mais la frappe de l'extérieur de l'Algérien n'a pas tourné suffisamment et le ballon est parti complètement à côté (25e). Un pêché de gourmandise qui a eu un écho avec Krasso qui a voulu effacer Mandréa avec deux contrôles de la semelle, le second étant de trop (31e). 

Hormis un slalom d'Ali Abdi, sans conséquence, le PFC dominait nettement, vivifié par les inspirations de Kebbal. Sa passe pour Adama Camara a mis toute la défense caennaise de cours et Malherbe a été sauvé par l'arbitre assistant qui a signalé un hors-jeu tout sauf évident (38e). 

Mandréa-Nkambadio, le match dans le match

Caen s'est repris. Côté gauche, Abdi a trouvé Brahimi mais sa reprise a été contrée par Vincent Marchetti (39e). Bilal Brahimi a de nouveau été contré après un service de Mathias Autret et, dans la continuite, un ballon dégagé dans l'axe a permis à Hugo Vandermersch d'armer une volée passé juste à côté (43e). Intenable, Brahimi a trouvé l'ouverture mais Nkambadio s'est détendu pour empêcher les Normands de rentrer au vestiaire avec un but d'avance (45e+3). 

Alors que le PFC conservait la domination technique en début de deuxième période, Brahimi a une nouvelle fois été le joueur le plus dangereux pour Caen, même si sa tentative a été stoppée par Nkambadio (53e). Pour autant, ses initiatives ont permis à son équipe de croire en ses aptitudes en contre. Remuant côté droit, Autret est revenu sur son pied gauche pour décocher une frappe puissante, détournée en corner d'une manchette solide de Nkambadio (58e). 

Les Parisiens ont répliqué, avec trois occasions consécutives, mais Nouha Dicko (60e), Camara (61e) et surtout Krasso, qui a voulu dribbler Mandréa avec... un contrôle de la semelle sans y parvenir alors qu'il était seul face (62e). Après un coup franc, Aboubaka Soumahoro n'est pas parvenu à tromper la vigilance de Mandréa (64e) qui était toutefois moins sollicité que Nkambadio, auteur d'une envolée exceptionnelle pour claquer une frappe sans contrôle d'Autret qui prenait la direction de la lucarne (65e).

Allez Gory !

Stéphane Gilli a sorti Dicko et Krasso et fait entrer Alimani Gory et Ayoub Jabbari (67e) quand Nicolas Seube a lancé ses deux recrues phare, Yann M'Vila et Lorenzo Rajot aux places d'Autret et Brahimi (71e) puis Tidiam Gomis pour Mickaël Le Bihan (75e). 

Mais c'est l'entraîneur du PFC qui a vu juste. Après un centre venu de la droite, la défense caennaise s'est mal dégagée et, au bout du compte, Gory s'est retrouvé seul pour placer une frappe croisée du droit imparable (76e). 

L'attaquant a tout fait basculer définitivement quand il a provoqué la faute dans la surface de Daylam Meddah. Kebbal n'a pas tremblé pour faire le break (86e). 

En l'absence d'Alexandre Mendy dont on ne sait pas encore quel sera son avenir d'ici la fin août, le SMC a manqué d'impact en dépit de quelques occasions qui auraient pu changer les choses. Or face à un tel PFC, déjà sûr de ses forces, la différence collective était trop grande. 

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