Sur une pelouse flambant neuve mais dans une ambiance feutrée, le Paris FC recevait le FC Metz à Charléty, dans un duel entre favoris à la montée.
Si Jean-Pierre Caillot, le président du Stade de Reims, a récemment expliqué que, en termes de diffusion TV, "le football à la papa, c'était terminé", le football à la Pape Diallo mérite le coup d'oeil. Sa lucidité pour offrir un caviar à Cheikh Sabaly, auteur de son 3e but de la saison, est un modèle (12e).
Auteurs d'un début de match délicat, avec de nombreuses passes mal assurées et de contrôles approximatifs, les Parisiens ont réagi immédiatement, là aussi avec un mouvement bien construit et conclu par Adama Camara qui a trouvé la transversale d'Alexandre Oukidja (14e).
Exilé à Amiens pour affronter Dunkerque, le PFC avait remonté deux buts de retard. Manifestement, la leçon n'a pas été apprise. Revenu dans son club formateur, Gauthier Hein a fait parler sa science sur coup de pied pour trouver Ismaël Traoré, auteur d'une remise de la tête pour Matthieu Udol, le capitaine grenat, qui n'a eu aucun mal à doubler la mise, seul à bout portant (24e).
Les joueurs de Stéphane Gilli ont donc dû amorcer une nouvelle remontée. Sur un coup franc dans le même style que celui de leurs adversaires un peu plus tôt, Tuomas Ollila a cherché Camara au second poteau et, Nouha Dicko, opportuniste, a jailli pour pousser le ballon au fond (31e).
Mais cette réduction de l'écart n'a pas mis fin aux difficultés. Après une perte de balle dans son premier tiers, le PFC a soufflé un grand coup quand la frappe croisée d'Hein est passée juste devant le poteau gauche d'Obed Nkambadio (35e). Meilleurs amis dans la vie, Hein et Udol sont aussi complémentaires sur le terrain. Le premier a lancé le second qui a donné une nouvelle balle de break à Sabaly mais Nkambadio a remporté son duel (37e).
Au retour des vestiaires, les Messins ont continué de pousser. Dans un angle fermé, Ablie Jallow a déclenché une frappe puissante écarté d'une manchette ferme par le gardien vice-champion olympique (49e).
Le PFC a réagi après l'heure de jeu, sur une frappe cadrée d'Alimani Gory (63e). Mais là comme sur le face-à face qu'il a eu à une quart d'heure de la fin (75e), Alexandre Oukidja est intervenu. Ce furent les deux seules occasions nettes d'un PFC qui subit sa première défaite de la saison. Pour le Metz en revanche, ce succès à Charléty confirme ses aptitudes à l'extérieur avec une deuxième victoire en deux matches.
