Le président des Emirats arabes unis gracie les joueurs du Zamalek condamnés pour violences
Le tribunal pénal de l'émirat du Golfe avait annoncé mardi la condamnation de Mostafa Shalaby et Nabil Emad, ainsi que l'ancien gardien de but et actuel directeur sportif du club, Abdelwahed El-Sayed.
Président des Emirats arabes unis (EAU) et émir d'Abou Dhabi, "le cheikh Mohammed ben Zayed al-Nahyane a émis une directive visant à gracier les accusés impliqués dans le récent incident survenu lors d'un match de football entre les clubs égyptiens Zamalek et Pyramids, qui s'est déroulé à Abou Dhabi le 20 octobre", a indiqué l'agence officielle de presse des EAU sur son site.
"Ce geste incarne le lien fraternel profond qui unit les Emirats arabes unis et la République arabe d'Égypte et reflète l'engagement constant de Son Altesse le cheikh Mohamed ben Zayed Al-Nahyane à renforcer les liens de fraternité qui unissent les deux nations et leurs peuples", indique le texte.
Les trois hommes avaient été condamnés "à un mois de prison et à une amende de 200.000 dirhams (54.000 dollars) chacun, pour avoir porté atteinte à la sécurité d'agents publics dans l'exercice de leurs fonctions, commis des actes qui troublent l'ordre public et provoqué des troubles devant les supporters", lors de cette rencontre opposant le Zamalek au Pyramids FC.
Achevée sur un score de 1-1, elle a vu sa séance de tirs au but remportée par le Zamalek, qui a ensuite perdu en finale, sans ses deux joueurs en détention, au bout d'une autre séance de tirs au but, quatre jours plus tard devant son grand rival d'Al-Ahly.
Le tribunal s'était basé sur les témoignages des victimes, ainsi que des vidéos montrant que les accusés n'avaient pas respecté les contrôles et avaient agressé les agents chargés de la sécurité de l'événement.
Après le match, des vidéos avaient circulé sur les réseaux sociaux montrant des joueurs du Zamalek se bagarrant avec un agent de sécurité au stade Al Nahyan d'Abou Dhabi, avant d'être arrêtés.