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Le PSG contre la Roma et le PFC contre le Real Madrid jouent leur avenir européen

Julie Marchetti
Grace Geyoro motivera ses troupes contre la Roma.
Grace Geyoro motivera ses troupes contre la Roma.AFP
Que ce soit le Paris Saint Germain féminin ou le Paris FC, les deux formations franciliennes n'ont plus que trois matchs à disputer en Ligue des champions, et doivent le gagner contre la Roma et le Real Madrid si elles souhaitent continuer au sein de la compétition.

C'est déjà l'heure de l'échéance. Après les deux défaites encaissées respectivement dans le groupe C et D, les équipes franciliennes féminines sont au pied du mur en Ligue des champions. Que cela soit le Paris Saint-Germain ou le Paris FC, une défaite ce jeudi signerait l'arrêt de sa campagne européenne. Et malheureusement pour les deux clubs, leurs adversaires ne leur rendront certainement pas la tâche facile. 

Le PSG contre la meilleure équipe de son groupe

On pensait que les Parisiennes parviendraient à se frayer un chemin dans leur poule, même si cette dernière est relevée. C'était sans miser sur la victoire de l'Ajax (2-0) lors de la première journée. Le PSG a ensuite perdu la main contre le Bayern (0-1) et s'est engouffré dans les profondeurs de son groupe. Désormais, il suffit d'une dernière défaite pour que les filles de la capitale ne poursuivent pas l'aventure européenne. 

Il faudra donc tout tenter et tout donner contre la Roma ce jeudi. Malheureusement, le club ne s'est pas rassuré contre Le Havre ce week-end. Malmenée et tenue en échec en Normandie (1-1), l'équipe ne part pas sur des bonnes bases pour affronter un géant de l'Europe. Mais il conviendra de passer outre et se dépasser. 

"Il y aura un mélange de motivation et pression", a souligné Jade Le Guilly via le site du PSG. "Bien sûr, il y a toujours de la pression avant chaque grand match, et là de par l'enjeu. Nous allons jouer une grande affiche, et nous jouons notre qualification pour la suite de la compétition. En tant que sportives de haut niveau, on aime ces matchs, cette pression". 

Il ne suffira pas de l'aimer, mais de faire la différence. L'efficacité a rudement fait défaut aux Parisiennes lors des deux derniers matchs. Cette semaine, les joueuses auront également besoin d'un esprit d'équipe évident. 

"Je pense que la solidarité pourra faire la différence. On a beaucoup échangé, entre nous, avec le staff, nous avons travaillé sur de nouvelles tactiques. Je pense que l'état d'esprit et la volonté nous feront gagner des points et des matches. Nous l'avons l'objectif d'aller le plus loin possible. Ces deux premiers matchs nous ont laissé un goût amer, mais avec la détermination de tout le groupe, nous pouvons aller chercher la victoire".

Le PFC face au défi du Real Madrid

De l'autre côté de la capitale, la situation n'est pas vraiment différente. Au Paris FC, les espoirs d'une progression européenne ont rapidement été balayés par les deux lourdes défaites subies. Faisant partie de la "poule de la mort", le petit poucet de la compétition n'a pas répondu aux exigences du haut niveau à afficher. 

Moins régulier également en D1 Arkema depuis la première journée de Ligue des champions, le PFC tient le choc en championnat, mais a plus de mal en Europe. Contre le Real Madrid, les filles de Sandrine Soubeyrand n'auront rien à perdre. Au contraire, comme contre Wolfsburg, elles pourront créer la surprise à force de motivation et de prises de risque importantes. Les Madridistas ont perdu en Liga F contre Séville (1-3) et leur entraîneur, Alberto Toril, est au bord du précipice.

Normalement, et contrairement aux autres Parisiennes, les joueuses du PFC partent en confiance. Larges vainqueures de Montpellier ce week-end (4-1), elles n'ont qu'à s'appliquer pour donner le meilleur d'elles-mêmes. 

"Ça doit nous donner de la confiance pour aborder le prochain match contre le Real. On va vite se projeter sur la Ligue des champions", a déclaré l'entraîneure de la formation samedi. 

La victoire ou la fin des espoirs : les deux clubs parisiens jouent tout sur 90 minutes.

France gouvernement

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