"On va continuer à progresser, on a vu de belles choses". Elohim Prandi croit en la saison à venir et en son équipe. L'arrière-gauche s'est en effet montré enthousiaste après la victoire du PSG sur Limoges ce week-end (29-30). Et même si celle-ci était aussi serrée que la fin de l'affrontement contre Pelister (31-29), l'équipe semble être prête à affronter Veszprem.
Un défi à relever
Se déplacer en Hongrie n'est jamais tâche aisée. Et disputer un match contre Veszprem l'est encore moins. Le club est l'une des équipes les plus fortes du groupe A et ne va rien laisser passer au PSG. Forts d'une performance tout aussi sérieuse que les Parisiens lors du premier rendez-vous contre Füsche Berlin la semaine passée (31-32), les Hongrois entendent poursuivre leur marche vers l'avant.
Ce sera aussi l'occasion pour Luka Karabatic et Prandi de faire face à des joueurs qu'ils connaissent bien. Ludovic Fabregas et Nedim Remili, par exemple, figurent parmi leurs futurs adversaires, tout comme Hugo Descat. Autant dire que la défense du club parisien va être mis à rude épreuve pendant les 60 minutes passées sur le terrain.
Mais Paris ne recule devant rien et même si les joueurs ont conscience du challenge qui les attend, ils se donneront pour mettre en difficulté l'équipe rivale. En forme la semaine dernière, Kamil Syprzak devrait contribuer à cela. Mathieu Grébille et Luc Steins également.
Des ajustements à faire
Seulement, début de saison rime avec ajustement et l'équipe parisienne est en plein dedans. Trop fébriles lors des 15 dernières minutes de leur match contre Pelister, les joueurs ont laissé trop de liberté aux Macédoniens. Ils se sont également déconcentrés et ont donc laissé leurs adversaires revenir dans une partie pourtant bien maîtrisée.
Ce jeudi, cela devra être différent. La moindre erreur, qu'elle soit défensive ou offensive, coûtera cher. La concentration sera donc primordiale.
"On doit rester concentré pendant tout le match, et je pense qu’une nouvelle fois, nous avons manqué de concentration", a ainsi affirmé Dani Baijens mercredi dernier. "Nous avons raté des tirs et nous avons été moins solides en défense, dont doit être meilleurs".
Quant à son entraîneur, Raul Gonzalez, il a avoué avoir eu peur du nul. "Le plus important est d’avoir assuré la victoire. Il faut y aller petit à petit, mais il faudra hausser le niveau lors des prochains matchs", a-t-il témoigné.
Tous espèrent avancer et corriger le tir. Le faire devant Veszprem serait un très bon indicateur pour la suite de la saison.
