Le retour du GP de France "ne dépend pas" du PDG de la F1
Revenu au calendrier en 2018, dix ans après la dernière édition à Magny-Cours, près de Nevers (centre), le GP de France s'est déroulé sur le circuit Paul Ricard du Castellet (sud-est) jusqu'à cette saison. Mais le contrat avec la F1 n'a pas été renouvelé.
Verra-t-on prochainement le retour du sixième Grand Prix le plus disputé de l'histoire de la F1 depuis 1950 avec 62 éditions ? "Je l'espère vraiment", assure l'Italien, à la tête du championnat depuis début 2021. Rencontré lors du Grand Prix de Mexico fin octobre, Domenicali estime néanmoins que la balle n'est pas dans le camp de la F1. "Dans la vie, il y a des personnes qui parlent, d'autres qui agissent. Certaines disent que c'est important d'avoir la Formule 1. D'autres comprennent l'importance d'avoir un investissement avec la Formule 1", lance-t-il.
La F1, qui s'exporte désormais en Arabie saoudite, à Miami et l'an prochain à Las Vegas et au Qatar, cherche à équilibrer ses courses entre les différents continents, entre nouveaux venus et Grands Prix "historiques". Cette F1 nouvelle génération, promue par le groupe américain Liberty Media, détenteur des droits commerciaux depuis 2017 et redevenue populaire via la série Netflix à succès "Drive to Survive", veut se mondialiser avec à la clé des contrats plus garnis - sur lesquels certains vieux rendez-vous ont du mal à s'aligner. "On peut continuer les discussions, mais ça ne dépend pas de moi, on attend des propositions", continue Domenicali, estimant que la situation de la France est désormais "comme l'Allemagne", 64 éditions au compteur mais qui n'a plus de GP depuis 2019.
"A Nice, il y a un projet"
Évoqué cet été par Domenicali lui-même, mais finalement écarté par le maire de Nice (sud-est), le projet d'une course dans les rues de cette ville n'est pas totalement enterré selon Domenicali : "à Nice, il y a un projet".
"Mais il y a d'autres pays qui poussent beaucoup pour organiser un Grand Prix, et j'espère que la France du sport automobile aura la même attitude dans le futur car la France est très importante", ajoute-t-il. Pour Nice, "on doit voir, on doit vérifier la faisabilité, le business plan, beaucoup de choses et j'espère pouvoir parler de ça très prochainement", affirme-t-il encore.
Dans le futur, la France pourrait réintégrer le calendrier dans un système de rotation avec d'autres pays. Ce système, ne sera "pas pour l'année prochaine, mais c'est une chose qui pourrait être utilisée pour 2024 ou 2025", selon lui.