Le tournoi féminin de football débute par de premiers chocs
A la différence du football masculin, les Jeux olympiques demeurent une compétition importante pour les joueuses à l'image d'une Coupe du monde ou d'un championnat d'Europe.
"Comme il y a moins d'équipes, les meilleures sont là", a expliqué début juillet à l'AFP l'attaquante des Bleues, Eugénie Le Sommer, et il y a même "des équipes qui sont à la maison, je pense notamment à l'Angleterre et la Suède, qui étaient dans le dernier carré de la dernière Coupe du monde", il y a un an.
Pour ces JO, les 12 nations qualifiées sont réparties en trois groupes de quatre. Les deux premières et les deux meilleures troisièmes, disputeront les quarts de finale, avant la finale au Parc des princes à Paris le 10 août.
L'autre spécificité du tournoi se trouve dans le rythme soutenu, avec des matches tous les 72 heures.
"C'est une compétition qui est particulière parce que c'est la seule où on enchaîne vraiment tous les trois jours les matches, c'est un élément à prendre en compte, surtout qu'on joue avec moins de joueuses", souligne l'attaquante des Bleues, en quête d'une médaille et qui débutent jeudi contre la Colombie à Lyon (21h00).
Après son sacre mondial en Australie, l'Espagne, numéro 1 au rang FIFA et portée par la Ballon d'Or Aitana Bonmati, reste sans véritable concurrence pour aller chercher l'or.
Allemagne-Australie à Marseille
Surtout après avoir donné une leçon aux Françaises en février en remportant la finale de la Ligue des nations (2-0).
Pour se lancer, elles affrontent jeudi le Japon au stade de la Beaujoire à Nantes (17h00).
Une autre affiche aura lieu jeudi, à Marseille (19h00), où les Allemandes, qui devront faire sans Lena Oberdorf blessée à un genou, rencontrent les Australiennes, sans Sam Kerr, qui avaient éliminé l'été dernier la France en quart de finale du Mondial (0-0, 7 t.a.b. à 6).
Après leur élimination en phase de poule l'été dernier, les Allemandes de l'attaquante Alexandra Popp (33 ans) veulent oublier ce désaveu. Tout comme les Etats-Unis qui doivent aussi se racheter après la bévue du dernier Mondial et leur sortie par la petite porte en 8e de finale.
Désormais dirigées par l'ancienne coach de Chelsea, Emma Hayes, les Américaines peuvent tourner la page de Megan Rapinoe (à la retraite) et Alex Morgan (non convoquée), lors de ces JO, qui débutent pour elles ce jeudi contre la Zambie à Nice (21h00).
De son côté, le Nigeria, emmené par sa vedette Asisat Oshoala, commencera fort face au Brésil (19h00 à Bordeaux), une équipe connue par son agressivité et sa "grinta".