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Les avocats des rugbymen français inculpés de viol vont déposer une demande de non-lieu

Auradou et Jegou le 12 août dernier à Mendoza.
Auradou et Jegou le 12 août dernier à Mendoza.ANDRES LARROVERE/AFP
Les avocats des deux rugbymen français inculpés de viol en Argentine comptent déposer ce vendredi une demande de non-lieu auprès de la justice de Mendoza (ouest), dans le but de permettre leur retour en France, a indiqué jeudi l'un de leurs défenseurs.

Hugo Auradou et Oscar Jegou, 21 ans tous les deux, sont inculpés de viol aggravé en réunion. Les faits se seraient produits dans la nuit du 6 au 7 juillet dans une chambre d'hôtel de Mendoza, à 1 000 km de Buenos Aires, où le XV de France venait de disputer un test-match contre l'Argentine.

Me Rafael Cuneo Libarona compte déposer sa demande vendredi une fois tous les actes d'instruction terminés, a-t-il expliqué à des journalistes, dont l'AFP, au pôle judiciaire de Mendoza. Il manque, selon lui, encore quelques actes dont des résultats d'expertise psychiatrique, qui devraient être reçus dans la journée, a-t-il précisé.

Le parquet devra se prononcer sur cette demande de non-lieu. Puis le magistrat en charge du dossier convoquera une audience d'examen de la demande, qui pourrait avoir lieu en milieu de semaine prochaine, a expliqué à l'AFP Me Cuneo Libarona. Une décision pourrait intervenir quelques jours plus tard. Mais les avocats de la plaignante pourraient ensuite faire appel d'un éventuel non-lieu, a-t-il précisé.

"Cette aventure judiciaire (...) ne mérite pas plus de délais", a estimé l'avocat argentin, déplorant que les services du parquet de Mendoza aient été accaparés "pendant un mois et demi" par cette affaire, au détriment "d'autres cas eux aussi importants, mais moins connus".

La plaignante, une Argentine de 39 ans, qui avait rencontré les joueurs en boîte de nuit et avait suivi l'un d'eux à hôtel, dit avoir subi viols et violences - "une violence terrible" selon son avocate. Les inculpés reconnaissent des relations sexuelles, mais affirment qu'elles étaient consenties, et nient toute violence.

Après quelques jours en prison, les deux joueurs ont été placés mi-juillet en détention préventive en résidence surveillée à Mendoza. Ils y ont passé près d'un mois, avant que le parquet n'ordonne, il y a dix jours, leur remise en liberté, faute "d'éléments suffisant" selon lui pour justifier un maintien en détention préventive. Mais il a ordonné que les joueurs demeurent en Argentine le temps de l'instruction.

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