Réunies depuis jeudi à l'Insep pour une batterie de tests médicaux et d'obligations médiatiques, les 19 joueuses du groupe élargi convoqué prendront dimanche la direction d'Anglet (Pyrénées-Atlantiques) pour un premier bloc de préparation "très, très important" selon Toupane.

"Il a deux objectifs, la régénération des joueuses et un gros travail foncier, physique qui pourra nous permettre d'aller au bout", a ajouté le sélectionneur.

Les Bleues, à qui le président de la Fédération Jean-Pierre Siutat a fixé l'objectif de "faire au moins aussi bien" qu'en 2021 à Tokyo (3e place), prendront ensuite le 23 juin la direction de la Vendée.

Elles y affronteront à Mouilleron-le-Captif la Finlande les 29 juin et 1er juillet pour leurs deux premiers matches de préparation.

Après ces deux rencontres, le groupe sera réduit à 16 joueuses puis à 12 (plus trois remplaçantes) le 5 juillet, une semaine avant le troisième match de préparation, contre la Serbie le 12 juillet à Décines-Charpieu près de Lyon.

L'équipe de France terminera par deux confrontations à Reims contre le Japon (19 juillet) et la Chine (21), une montée "crescendo" qui satisfait la manager des Bleues Céline Dumerc.

Son premier match du tournoi olympique aura lieu le 29 juillet contre le Canada au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq (Nord), où elle affrontera ensuite le Nigeria (1er août) puis l'Australie (4 août).

La meneuse Marine Fauthoux espère forcément y participer, alors qu'elle n'aurait "jamais pensé" figurer dans le groupe élargi quand elle s'est blessée au dos en février.

Opérée dans la foulée d'une hernie discale, elle se sent désormais "à 100%".

"Après c'est sûr qu'il faut reprendre l'habitude de l'intensité d'un match. Les matches amicaux peuvent beaucoup m'aider", a-t-elle ajouté.