Trois succès en trois matchs. Les Bleues ne pouvaient pas rêver mieux. Après une belle campagne début 2024, elles ont réussi à maîtriser les vice-Championnes du monde chez elles et s'apprêtent à les accueillir de la même façon ce mardi. Avec en prime, un grand pas vers la qualification à l'Euro 2025. 

Conserver sa puissance

Figurant dans un groupe très élevé, les Françaises ne partaient pas favorites. En concurrence avec la Suède, l'Angleterre, et dans une plus large mesure, bIrlande, elles étaient données perdantes vendredi soir. Pourtant, de par leur réalisme et capacité à mener des contre-attaques de front, elles se sont imposées contre les filles de Sarina Wiegman. 

Et elles l'ont fait sans Grace Geyoro, Griedge Mbock et Eugénie Le Sommer, indisponibles en cette fin mai. Ce qui prouve qu'après la déroulée prise en finale de Nations League face à l'Espagne (2-0), les Tricolores ont appris de leurs erreurs et avancent vers leurs objectifs.

Ce que le sélectionneur français n'a pas hésité à mettre en avant en marge du match gagné. "Je ne vois pas pourquoi on changerait quelque chose qui fonctionne, le rassemblement du mois dernier (avril) était sans doute le meilleur que l’on ait fait depuis longtemps. Notre équipe fait des progrès, avec beaucoup de travail, d’abnégation, d’écoute. C’est la récompense de ce travail".

Faire à nouveau face à l'Angleterre

Honteuse de son faux-pas, l'équipe d'outre-Manche cherchera à reprendre la main sur ses adversaires à Saint-Etienne. Pour cela, elle ne manquera pas de revisionner ses erreurs, et attaquer avec abnégation. Un fait qui n'échappe pas non plus aux Bleues. "Cela reste une nation physique, athlétique et qui court beaucoup...", a ainsi énuméré Maëlle Lakrar, consciente du défi que ce nouveau match représente. 

L'absence de Mary Earps bénéficiera sans doute toujours à la France. Néanmoins, elle ne doit pas constituer un appui sur lequel se reposer. Le match sera difficile. La moindre erreur sera fatale, et fera obstacle à cette envie d'avancer des joueuses françaises. 

Une victoire rendrait la qualification à l'Euro 2025 bien plus facile. Elle conditionnerait aussi encore un peu plus l'état d'esprit bleu à quelques semaines des Jeux olympiques.