Aitana Bonmati (Espagne)
Championne du monde avec l'Espagne en 2023 et élue Ballon d'Or dans la foulée, Aitana Bonmati va tenter de conduire sa sélection, grande favorite, sur le toit du monde olympique pour la première fois.
La milieu de terrain sort d'une saison pleine avec le FC Barcelone, où elle a remporté la Supercoupe d'Espagne, la Liga Féminine, la Coupe de la Reine et la Ligue des champions, tout comme des trophées individuels : Ballon d'Or, Meilleure joueuse UEFA 2023, Prix The Best 2023.
Pur produit de la Masia, le prestigieux centre de formation du FC Barcelone, Bonmati, 26 ans, a pris le relais de son aînée Alexia Putellas, double lauréate du Ballon d'Or (2021, 2022) en tant que nouvelle "reine" du foot féminin.
Trinity Rodman (USA)
L'Américaine Trinity Rodman s'est fait un nom sur les terrains de football des Etats-Unis et est attendue au tournant après l'échec de la dernière Coupe du monde.
L'attaquante de 22 ans est entrée dans l'histoire en signant le premier contrat d'un montant de plus d'un million de dollars de l'histoire de la NWSL, un salaire que des stars comme Megan Rapinoe et Alex Morgan n'ont jamais obtenu.
Passée aux travers de la Coupe du monde l'année dernière avec une élimination en 8e de finale, la Team USA, désormais dirigée par Emma Hayes, espère repartir de l'avant lors de ce tournoi olympique, sans Morgan, 35 ans, non convoquée, ni Rapinoe.
Linda Caicedo (Colombie)
Son but sublime contre l'Allemagne (2-1) lors du Mondial l'été dernier avait fait le tour de la planète : un double contact malicieux au coeur de la défense allemande, une frappe précise envoyée directement dans la lucarne opposée, un sourire communicatif et un stade à l'unisson.
La pépite du Real Madrid, 19 ans, qui a joué l'année dernière la Copa América, le Mondial des moins de 17 ans, celui des moins de 20 ans et celui des grandes, a aussi été remarquée en dehors du terrain : elle a vaincu un cancer des ovaires.
Avec Catalina Usme et Mayra Ramirez, Linda Caicedo emmènera l'attaque de feu colombienne dès jeudi face à la France.
Marie-Antoinette Katoto (France)
Absente l'été dernier en Australie à cause d'une grave blessure à un genou, Katoto arrive, cette fois, en pleine forme.
Auteure de 30 buts en 40 sélections, elle est attendue pour être la buteuse de l'équipe de France, alors qu'Eugénie Le Sommer, convoquée mais blessée, ne commencera pas les rencontres.
"MAK", qui avait dû déclarer forfait lors de l'Euro 2022 -sa première grande compétition avec les Tricolores- devra combler les carences offensives des Bleues, qui ont peu marqué dans le jeu en 2024.
Hayley Raso (Australie)
Sans sa star Sam Kerr, victime d'une rupture du ligament antérieur en janvier, l'Australie compte sur Hayley Raso, qui avait déjà été sa doublure parfaite l'été dernier.
La joueuse du Real Madrid revient de loin après une grave blessure en août 2018. Lors d'un match sous les couleurs du club américain de Portland Thorns, Raso avait violemment percuté la gardienne du Washington Spirit.
Un dos cassé, avec trois vertèbres brisées, l'a empêchée de bouger pendant plusieurs semaines et l'a éloignée quatre mois des terrains. Elle les a retrouvés en janvier 2019.
