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Les cinq mouvements signés Simone Biles en attendant le sixième

Simone Biles.
Simone Biles.AFP
Riche d'une collection exceptionnelle de médailles, Simone Biles est aussi la créatrice de cinq mouvements en gymnastique artistique d'une grande difficulté technique. Pour les Jeux olympiques à Paris, la superstar américaine a préparé un nouveau coup d'éclat avec un sixième élément.

Elle n'avait jusque-là innové que sur trois des quatre agrès. A l'Arena Bercy, Biles devrait avoir posé sa signature sur le quatrième agrès, les barres asymétriques, avec un sixième mouvement, qu'elle a déposé vendredi auprès de la Fédération internationale pour être soumis à une commission technique.

Pour inscrire une nouvelle figure dans le code de notation qui porte son nom, il faut que le mouvement soit exécuté lors d'une grande compétition internationale (Jeux olympiques ou Championnats du monde).

Au sol : deux mouvements

The Biles : il s'agit d'un double saut périlleux le corps tendu avec une demi torsion juste avant de revenir au sol. Biles l'a réalisé la première fois officiellement lors des Mondiaux 2013 à Anvers (Belgique). Dix ans plus tard, ce mouvement est devenu une formalité pour l'Américaine et plusieurs gymnastes l'ont intégré dans leurs programmes.

The Biles II : c'est une triple torsion lors d'un double saut périlleux, qu'elle passe dorénavant en premier dans son programme. Sa toute première fois en compétition fut lors des championnats nationaux avant de le proposer officiellement aux Mondiaux 2019 à Stuttgart (Allemagne).

Au saut : deux mouvements

The Biles : elle part en arrondi après avoir pris son appel, puis un demi-tour au dessus de la table de saut suivi de deux tours complets en position tendue. Elle a exécuté cet élément lors des Mondiaux 2019.

The Biles II : il s'agit à ce jour de sa plus belle réalisation. Biles a exécuté un mouvement connu sous le nom de Yurchenko double carpé, et qu'aucune femme n'avait encore pu réaliser. C'est un double salto arrière avec le corps carpé (plié uniquement au niveau des jambes qui restent tendues). Il a été validé aux Mondiaux 2023 à Anvers (2023), pour son retour au plus haut niveau après sa dépression. Il faut une puissance énorme pour le réaliser, ce qui en fait un saut extrêmement difficile qui vaut une note très élevée.

À la poutre : un mouvement

The Biles : il consiste en une double rotation dans un double saut, signé lors des Mondiaux 2019.

Aux barres asymétriques : un mouvement à venir.

Un autre :  il n'a pas encore le nom de Biles puisqu'elle ne l'a pas encore présenté, sur son agrès le moins fort. Il s'agirait pour Biles de tourner autour d'une barre, de remonter en prenant appui sur les mains puis d'effectuer une pirouette et demi avant de s'arrêter en appui sur ses mains. Le tout en début de programme.

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