Les cinq raisons du succès de l'Inter en Serie A

Enfin Simone

Cette fois, il ne pouvait vraiment pas rater son coup. Un vrai rescapé du banc. Il y a deux ans, en effet, les supporters nerazzurri l'auraient volontiers sacrifié. Cependant, ses mérites d'évolution continuent de son équipe sont indéniables.

Une saison parfaite en championnat, seulement entachée par une défaite contre l'Atlético de Madrid aux tirs au but. Mais cette année, l'objectif principal était le Scudetto et Simone Inzaghi a donc accompli sa mission.

Du capitaine Lautaro au super Calha

Le retour de Romelu Lukaku à l'été 2022 a mis le feu aux poudres du côté de Lautaro Martínez. Malgré une mauvaise saison à Chelsea, en effet, Big Rom était revenu à Milan avec le statut de sauveur du pays.

Et oui, car en son absence, Milan avait remporté le championnat. Et c'est à ce moment précis que le capitaine des Nerazzurri a compris qu'il devait devenir le véritable leader de l'équipe en marge du brassard qu'il portait. Et là aussi, mission accomplie au son des buts.

Hakan Calhanoglu est vite devenu le grand regret des supporters milanais qui n'ont jamais compris pourquoi leur club a laissé filer l'un des meilleurs milieux de terrain du monde.

Sans histoire

Quand l'Inter a-t-il compris que personne ne pourrait empêcher son triomphe cette année ? Pratiquement dès le début. Le 16 septembre dernier, en effet, l'équipe mettait en échec l'AC Milan par une douloureuse manita en pleine figure.

Les Rossoneri termineront très certainement le championnat à la deuxième place, même si le véritable rival de l'Inter, du moins pendant la première partie de la saison, était la Juventus.

Les Bianconeri sont restés dans le sillage de l'Inter jusqu'à la défaite du Derby d'Italie, dont ils ne semblent toujours pas s'être remis à Turin. L'autre coup d'éclat des Nerazzurri s'est produit peu après, à Rome, grâce à une remontée face à la bande à De Rossi.

Mais dans l'ensemble, l'Inter a le vent en poupe depuis l'été dernier et parvient à se détacher, notamment parce que ses poursuivants derrière elle n'ont jamais vraiment été à la hauteur d'un leader à 100 points.

Tous à l'attaque

Le plus grand mérite de Simone Inzaghi est d'avoir réussi à dépouiller le 3-5-2 de son étiquette de module défensif, en misant sur un jeu offensif et en construisant une équipe capable de défendre et d'attaquer en même temps.

Le dynamisme d'Alessandro Bastoni et de Benjamin Pavard a été particulièrement décisif à cet égard, car ils ont non seulement représenté deux véritables remparts défensifs de l'équipe championne d'Italie, mais ils se sont également révélés fondamentaux en attaque.

En effet, grâce à leur présence constante dans les trois quarts de terrain adverses, l'Inter n'a eu aucun mal à créer une supériorité numérique dans la surface de réparation de ses adversaires, devenant ainsi une équipe létale. Du moins en Serie A.

La main de Beppe

Comme pour Antonio Conte, son passé à la Juventus a pesé lourd dans la balance. Mais Beppe Marotta s'est montré plus fidèle et plus précieux que l'entraîneur des Pouilles. Il a fait progresser l'équipe année après année, malgré les excellentes cessions qu'il a été contraint de faire pour des raisons budgétaires.

Il a aussi eu la chance de miser sur Simone Inzaghi quand tout le monde réclamait sa tête. C'est lui qui l'a défendu jusqu'au bout, d'une part parce qu'il n'avait pas l'argent pour le faire partir, d'autre part parce qu'il a toujours cru vraiment en lui.