Les États-Unis assurent l'essentiel contre l'Iran et passent en 8èmes de finale
Avec une place en 8èmes de finale pour enjeu, on pouvait s'attendre à une partie rythmée entre l'Iran et les États-Unis. Les Iraniens ne pouvait même pas risquer de jouer le match nul, puisqu'une victoire du Pays de Galles sur l'Angleterre dans le même temps aurait pu éventuellement causer leur perte. Ainsi, dans ce morceau d'histoire, le spectacle était attendu.
Les Américains récompensés
Et c'est Christian Pulisic qui enflamme la partie d'entrée d'une chevauchée de 50 mètres. Les Américains en profitent pour s'installer dans le camp adverse, et mettre la pression. On voit pêle-mêle une tentative de Yunus Musah au-dessus, ou une tête de Pulisic captée par Alireza Beiranvand.
Les Iraniens tentent de se signaler en contre, mais les Américains ont la main sur le match. Les centres dangereux se multiplient, cependant, cela manque parfois de justesse. On a l'impression que les États-Unis jouent à la baballe par moments, et s'ils ont la possession, ils peinent à se créer des occasions franches.Alors que la mi-temps se rapprochait, les Américains ont alors haussé le ton, et fini par trouver l'ouverture.
Une ouverture délicieuse de Weston McKennie pour Sergino Dest, qui nous a gratifié d'une remise de la tête parfaite pour Christian Pulisic, qui conclut de près (40ème). Les Iraniens sont K.O debout, et manquent d'en encaisser un deuxième en contre dans la foulée. Puis, en toute fin de période, Tim Weah s'en va tromper le portier iranien, mais est signalé hors-jeu. À la pause, néanmoins, le plus dur semblait fait pour les États-Unis.
Résultat finalement logique
On attendait cependant la réaction iranienne, et elle n'a pas tardé à arriver. Saman Ghoddos grille la politesse à Dest sur un centre, mais ne cadre pas sa tête (51ème). Puisque les Anglais menaient 2-0 dans l'autre match, un seul but suffisait à l'Iran pour décrocher la qualification. C'est le début du quart d'heure iranien.
Et clairement, ça pousse fort. Le trouble est visible dans la défense américaine, quand Ghoddos, encore lui, n'enroule pas assez son ballon en position idéale (65ème). Musah tente bien de court-circuiter la révolte iranienne sur coup franc, mais la précision est repartie.
Il ne reste alors plus que 15 minutes à tenir. Et l'Iran pousse, monopolise la balle, mais les occasions ne sont pas légion. Cette domination stérile inquiète de moins en moins les Américains, qui sont proches de doubler la mise en contre. Mais avec 9 (!) minutes d'arrêts de jeu, la place était là pour une égalisation.
Morteza Pouraliganji passe d'ailleurs très proche sur une reprise qui flirte avec le poteau. Mais malgré un ultime baroud d'honneur iranien, et une grosse frayeur américaine, plus rien ne changera, et ce succès 1-0 envoie les États-Unis au paradis des 8èmes de finale. Pas grand chose à regretter cependant pour l'Iran, combatif au possible, et qui a montré un bien meilleur visage que beaucoup d'équipes engagées au Qatar.