Les Lions de l'Atlas cherchent leur première qualification en huitièmes depuis 1986
"On a envie d'exister comme les grandes nations", a déclaré le sélectionneur marocain, Walid Regragui après la victoire du Maroc sur la Belgique la semaine dernière (0-2). Un triomphe qui a propulsé l'équipe africaine en position favorable pour une qualification en huitièmes. Ce qui serait déjà une belle réussite, puisque les Lions de l'Atlas n'ont plus atteint ce niveau de compétition depuis le Mondial 1986.
Pour y arriver, le Maroc doit faire face au Canada. Une équipe jeune et rafraichissante mais déjà éliminée de la compétition. Deuxièmes du groupe F avec un total de 4 points, tout comme la Croatie, les joueurs de Walid Regragui joueront cette après-midi avec la rage de vaincre.
Une cage inviolée
Parmi les équipes de cette Coupe du monde 2022, seules 2 ont su garder un clean sheet. Le Brésil, et le Maroc. Une véritable prouesse, rendue possible grâce à une belle solidité défensive et une abnégation à sortir les ballons, malgré un pressing haut et d'intensité. Face à la Belgique, par exemple, les Marocains ont été poussé mais n'ont jamais faibli. A la place, ils ont continué à attaquer, comme à défendre, même en fin de match, là où les assauts belges ont été les plus forts.
L'absence de dernière minute de Yassine Bounou aka Bono, du but marocain n'a pas perturbé les Lions, au contraire, Munir a été impérial (4 sauvetages contre 2 Belges). Le reste de l'équipe a donc pu se focaliser sur l'aspect plus offensif de son évolution. Ce jeudi, le gardien sévillan reprendra sa place, et aidera également son équipe à performer.
Le Maroc a également fait appel à ses meilleurs éléments pour inscrire ses deux buts, l'un sur coup de pied arrêté, l'autre sur un long ballon jeté dans le dos de la défense belge. Nuls doutes qu'il réitérera contre le Canada pour s'en sortir.
"Il faut gérer la partie, produire un bon football et se fier à son propre jeu", a résumé le tacticien marocain.
Un côté droit fantastique
Ce n'est un secret pour personne, des joueurs tels qu'Hakim Ziyech ou Achraf Hakimi font la force de la sélection marocaine. L'un ailier de talent à Chelsea, l'autre latéral offensif au Paris Saint-Germain, ils font trembler les défenses adverses.
"Quand tu vois un Ziyech courir de partout, tu sais qu'il y a quelque chose dans ce groupe", s'est d'ailleurs enthousiasmé Selim Amallah, la semaine dernière.
Contre la Belgique, le côté droit a bien été animé. Les transitions entre la défense et l'attaque ont été faits et les deux footballeurs ont causé plus d'un tort à leurs adversaires. Seul petit hic à noter, Hakimi, victime d'une récente blessure a dû céder sa place pendant la rencontre et est incertain pour le dernier match de la phase de poules.
Mais le Maroc a toutes les clefs en mains pour parvenir à se qualifier. Neutralisateur de la Croatie (0-0), il ne devrait pas plier contre les Canucks.