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Les meilleurs surfeurs du monde donnent le coup d'envoi de la tournée 2023 à Pipeline

Kelly Slater, l'été dernier.
Kelly Slater, l'été dernier.Profimedia
Kelly Slater cherchera à défendre son titre de champion du monde de surf Billabong Pro Pipeline lors du coup d'envoi du championnat du monde à Hawaii cette semaine, avec l'attrait supplémentaire d'une place pour les Jeux olympiques de Paris 2024 à la fin de la tournée mondiale de 10 étapes.

Le Floridien de 50 ans a stupéfié le monde du surf en remportant l'événement l'année dernière dans des conditions parfaites sur le dangereux Pipeline, déclarant qu'il s'agissait de la meilleure victoire de ses 30 ans de carrière.

Mais Slater aura la tâche difficile cette année, les prévisions suggérant des conditions plus venteuses qui pourraient mieux convenir à certains de ses rivaux, qui comprennent une foule de nouveaux venus et quelques vétérans.

"Il a remporté 11 fois le titre de champion du monde, il a gagné toutes les épreuves du calendrier, il détient tous les records du sport et il continue à faire du surf époustouflant, mais la vérité est qu'il est de plus en plus difficile pour lui de gagner", a déclaré le commentateur de la World Surf League, Ronnie Blakey.

Les champions du monde en titre, le Brésilien Filipe Toledo et l'Australienne Stephanie Gilmore, ont tous deux admis par le passé avoir des difficultés avec les tubes géants proposés à Pipeline et chercheront à améliorer leur jeu dans le lieu le plus vénéré du sport.

Gilmore, qui a remporté un record de huit titres mondiaux, sera opposée à Moana Jones Wong, championne en titre et wildcard locale, ainsi qu'à sa compatriote Macy Callaghan dans sa première manche à trois, dont la perdante sera envoyée en élimination.

Dans un autre affrontement, le Brésilien Gabriel Medina, triple champion du monde, qui a manqué une grande partie de la tournée de l'année dernière à cause d'une dépression, affronte le local John John Florence, double champion du monde dont la saison 2022 a été ruinée par une blessure au genou.

DÉCISION CONTROVERSÉE

Après une étape de deux jours à Hawaï, les surfeurs se rendront au Portugal puis en Australie pour deux autres compétitions avant que les deux groupes ne soient réduits d'un tiers pour les étapes restantes, un changement qui a suscité la controverse lors de son introduction l'année dernière.

Les cinq premiers hommes et les cinq premières femmes à l'issue de la tournée se disputeront le titre mondial lors d'une compétition d'une journée en Californie en septembre.

Les places convoitées pour les Jeux olympiques de l'année prochaine seront également au centre de l'attention, d'autant plus que le lieu de la compétition de surf est la passe de récifs parfaite de Teahupo'o à Tahiti.

Les dix premiers hommes et les huit premières femmes à l'issue du circuit obtiendront 18 des 48 places disponibles pour la compétition olympique dans l'une des vagues les plus puissantes et les plus pittoresques du monde, à près de 16 000 km des principaux sites des Jeux.

Avec seulement deux places par sexe et par pays disponibles dans le cadre du tour du monde, la concurrence sera féroce entre les poids lourds traditionnels que sont le Brésil, les États-Unis et l'Australie.

Slater a manqué de peu de se qualifier pour les Jeux olympiques de Tokyo 2020, où le Brésilien Italo Ferreira et l'Américaine Carissa Moore ont remporté les premières médailles d'or de leur sport.

Cinq fois vainqueur à Teahupo'o et demi-finaliste lors du tournoi mondial de l'année dernière, Slater ferait partie des favoris pour remporter une médaille et couronner l'une des plus grandes carrières du sport - s'il peut faire partie de l'équipe.

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