Les notes de la rédaction de Benfica - Inter (0-2)
Benfica
Vlachodimos (5)
Gilberto (3) - A. Silva (3) - Morato (3) - Grimaldo (3)
Luis (2) Chiquinho (5)
Mário (4) R.Silva (3) Aursnes (3)
G.Ramos (3)
Inter
Onana (7)
Darmian (7) Acerbi (7) Bastoni (8)
Dumfries (7) Barella (7) Brozovic (7) Mkhitaryan (7) Dimarco (5)
L.Martínez (3) Dzeko (3)
Le MVP : Alessandro Bastoni
Évidemment, il y a ce centre d'une précision diabolique sur la tête de Nicolò Barrela sur l'ouverture du score intériste. Mais pas seulement. Entre son intervention décisive devant sa cage quelques instants après ce but alors que tout le stade allait bondir pour célébrer l'égalisation, ses 6 duels remportés et ses 2 passes clefs, le défenseur italien a confirmé à lui seul la force collective des Nerazzurri, invincible lors de ces phases à élimination directe.
Le patron : Nicolò Barella
Le milieu intériste n'est pas un géant, loin de là (1.72m), mais il a le seul du timing et aussi la lucidité nécessaire pour glisser un coup de tête parfait hors de porté d'Odysseas Vlachodimos. C'était le premier tir cadré des Lombards et c'est celui qui a fait basculer ce 1/4 de finale aller. Trois dribbles réussis (meilleur total de son équipe), un tir adverse contré et deux tacles : des côtés du terrain, Barella a été décisif.
La bonne surprise : Henrikh Mkhitharyan
Son tacle en première période pour stopper une offensive benfiquiste avec récupération et relance vers l'avant est le symbole de son match. Trois interceptions, trois tacles, une occasion qui aurait pu mettre l'Inter l'abri plus tôt dans le match mais sauvée par Vlachodimos, une passe clef et 89% de passes réussies.
La déception : l'attaque de Benfica
Quand une équipe résolument offensive se retrouve sans solution, cela surprend. Déjà battu le weekend dernier à domicile lors du Classico contre Porto (2-1), le SLB subit une deuxième déroute de rang. La faute à un manque de précision avec seulement deux tirs cadrés (15' et 90+3'). Et quand Rafa Silva et Gonçalo Ramos ont eu un espace, André Onana s'est interposé. Comble de malchance, c'est le capitaine et dépositaire du jeu Joao Mário qui a provoqué le penalty du 2-0. Roger Schmidt a essayé de relancer son secteur offensif en lançant David Neres, sans succès.