Les notes de Pays-Bas - Argentine (2-2, 3 t.a.b. à 4)
Pays-Bas
Noppert (5)
Timber (6) van Dijk (6) Ake (6)
Dumfries (4) de Roon (3) de Jong (5) Blind (4)
Gakpo (5)
Bergwijn (3) Depay (4)
Argentine
E.Martínez (7)
Romero (6) Otamendi (5) L.Martínez (5)
Molina (7) de Paul (7) Fernández (5) Mac Allister (6) Acuña (7)
Messi (7) Álvarez (6)
Le MVP : Lionel Messi
Une passe laser pour Nahuel Molina et un penalty plein de sang froid aurait dû suffire pour qualifier l'Argentine. Lionel Messi a attendu un peu plus longtemps de prévu pour voir le dernier carré du Mondial et il ne s'est pas caché pour frapper le premier tir au but de son équipe. S'il a eu une baisse régime pendant une partie de la prolongation, il a su garder les idées claires pour ne pas faillir. Sans lui, l'Albiceleste n'en serait pas là. Leader, guide, étoile.
Le Patron : Emiliano Martínez
Il n'avait pas eu énormément de travail à fournir jusqu'à ce que les Pays-Bas se rebiffent. Abandonné par sa défense, le gardien argentin a gardé suffisamment d'influx pour faire valoir sa science des tirs au but. Grand spécialiste dans l'art de stopper les penalties avec un taux de réussite d'environ 33%, il s'est hissé à la hauteur du moment en détournant la frappe de Virgil van Dijk puis de Steven Berghuis. Au 2 sur 4, on gagne plus que gros.
La Bonne Surprise : Wout Weghorst
Foutu pour foutu, Louis van Gaal a fait entrer ses géants de l'attaque. Après Luuk de Jong à la 64e minute, le sélectionneur batave s'est résolu à sortir Memphis Depay peu après (78e). Bonne pioche. Son remplaçant a réduit l'écart 5 minutes plus tard, d'un coup de tête rageur (83e), et a égalisé à la dernière seconde au terme d'une combinaison géniale avec Teun Koopmeiners (90+11e). Troisième tireur lors de la séance fatidique, l'attaquant du Besiktas a été le premier à tromper Martínez. En vain.
La Déception : la fin de 2e période argentine
Avant que Weghorst ne marque, les Pays-Bas n'avaient rien produit ou presque : un seul tir, même pas cadré. Avec deux buts d'avance et un adversaire atone, rien n'indiquait un tel épilogue. Leandro Paredes a fondu un fusible en fusillant le banc néerlandais après avoir commis une faute sur Nathan Aké. Cela a eu le don de réveiller les Oranje. Nico Otamendi, Lisandro Martínez et Germán Pezzela ont multiplié les fautes et les signes de nervosité. Une attitude qui a failli coûté très cher.