Les notes du PSG - Bayern : Coman le King, le Bayern en rouleau compresseur
Paris Saint-Germain : Donnarumma (6) Hakimi (6), Ramos (6), Marquinhos (6), Nuno Mendes (5)- Zaire Emery (5), Verratti (6), Danilo (6), Soler (4)- Neymar (7), Messi (6).
Bayern Munich : Sommer (6), Pavard (3), De Ligt (4), Upamecano (5), Sané (4) Cancelo (7) Kimmich (7) Goretzka (7) Musiala (6) Coman (8) Choupo (6)
Le MVP : Kingsley Coman
Il est venu, il a vu, il a vaincu... comme en 2020. Au grand regret des supporters parisiens, le joueur français, formé dans le club de la capitale, a encore été le bourreau du PSG. Le centre millimétré de son coéquipier canadien, Alphonso Davies, à la 53e, termine au second poteau dans ses bottes - millimétré, on a dit ! L'Ailier français reprend parfaitement du plat du pied droit la balle et trompe Donnarumma. Sur la seule grosse erreur du PSG en défense - le laxisme de Nuno Mendes et le positionnement de Carlos Soler, qui doit coulisser plus à gauche, sont à pointer du doigt -, les Allemands font mouche. Efficacité et pragmatisme : Deutsche Qualität.
Le(s) patron(s) : le milieu bavarois
Ils ont dicté le tempo et le rythme de la partie du début jusqu'à la fin. Avec ce trio Kimmich-Goretzka-Musiala en forme, le Bayern peut aller très loin dans cette compétition. Un véritable rouleau compresseur grâce à leur anticipation, leur activité et leur positionnement. Le pressing collectif a été facilité par les pistons Coman et Cancelo, positionnés très haut. Même si les Parisiens ont tenu dans l'ensemble défensivement, ces derniers n'ont pas eu souvent l'occasion de se projeter vers l'avant, à part quand la partie s'est débridée vers la 75e minute. C'était dur pour Paris ce soir, très dur.
La bonne surprise : Neymar Jr.
Neymar Jr. est fréquemment critiqué pour son manque d'implication, mais ce soir, ses détracteurs ne pourront pas pointer du doigt son manque d'envie. "J'aime jouer face à des grands clubs. Ce sont ses matches-là où les grands joueurs doivent répondre présent", avaient-ils lancé en conférence de presse ce lundi avant la rencontre. Le Brésilien a fait les efforts et a répondu présent, malgré le système qui ne le mettait pas à son avantage. Trop esseulé devant, avec Messi, le numéro 10 recevait la balle dans une position trop basse sur le terrain, ce qui lui compliquait la tâche à l'heure d'être véritablement dangereux. Malgré tout, il a provoqué, il a tenté et il a fait les efforts, mais en face, c'était beaucoup trop fort.
La déception : Pavard
Positionné dans la défense à trois, le défenseur français a de la chance de jouer dans un collectif qui n'expose pas ses défauts. Sa première mi-temps a été plutôt solide, mais quand est arrivée l'heure de faire sa première faute, il ne l'a pas raté. Un contrôle orienté de Neymar au milieu de terrain l'a laissé dans le vent et le Français a été obligé de faire une faute grossière pour arrêter le Brésilien. En seconde mi-temps, lorsque Paris a tenté, il a toujours eu un train de retard. C'est Messi qui l'achève sur l'une de ses accélérations tant habituelles côté droit : Pavard découpe l'Argentin à retardement, après avoir été limite quelques minutes avant sur un autre Parisien. Michael Oliver n'hésite pas : deuxième jaune et retour aux vestiaires !