L'autre rencontre du soir entre Metz et Bastia a été interrompue pendant une vingtaine de minutes à la suite de jets de balles de tennis sur le terrain par des supporters dénonçant la programmation de la Ligue 2 cette saison.
"Le football, c'est le week-end" et "beIN Sport tue la Ligue 2", pouvait-on lire sur deux banderoles déployées dans les kops du stade de Saint-Symphorien, où des spectateurs ont scandé des slogans insultant la Ligue de football professionnel (LFP) et la chaîne beIN Sports, qui diffuse la L2.
Juste après le coup d'envoi, une première salve de balles de tennis est partie des tribunes vers le terrain.
Après un appel au calme du speaker du stade, le jeu a repris, mais quelques dizaines de secondes plus tard, de nouveaux jets ont conduit l'arbitre de la rencontre, Aurélien Petit, à renvoyer les deux équipes aux vestiaires. Le tableau d'affichage indiquait alors 2'45" de jeu.
Après un quart d'heure d'incertitude, Messins et Bastiais sont revenus sur la pelouse et la rencontre a repris.
L'ambiance était bien différente au Vélodrome de Marseille où le FC Martigues, dont le stade Francis-Turcan est en travaux pour mise en conformité, fêtait son retour en L2, 22 ans après en recevant Lorient.
Les Merlus, eux aussi redescendus d'un étage après quatre saisons dans l'élite, ont largement dominé les débats (69% de possession et 18 tirs dont 7 cadrés contre deux seulement pour les Martégaux) mais ont longtemps buté sur la défense mise en place par Thierry Laurey.
Jusqu'à la 61ᵉ minute, quand Bamba Dieng a repris de la tête un corner frappé de la droite par Julien Ponceau. La balle a d'abord heurté le montant gauche de Jérémy Aymes avant de franchir la ligne malgré la parade du gardien martégal.
