Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

Les Tops et les Flops de Flashscore pour la France aux Jeux Olympiques de Paris 2024

Léon Marchand, l'homme des Jeux.
Léon Marchand, l'homme des Jeux.AFP
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont terminés, et Flashscore fait le point. Les grands moments et le déceptions, on fait le tour de tout ce qu'il s'est passé pendant la quinzaine olympique.

Tous les résultats, articles, le programme et le tableau des médailles ici

Les Tops

Léon Marchand

L'athlète des Jeux, non seulement en France, mais aussi sur la globalité. Quatre titres sur les mêmes JO, c'était inédit pour la délégation française. Un pur produit de la formation... américaine, le seul hic, mais une nouvelle star attendue et qui a assûmé son rôle de locomotive. On est partis pour de longues années de domination et de razzia de médailles. Et on connaît sans doute déjà un des porte-drapeaux pour Los Angeles.

Bonus : coup de chapeau à Florent Manaudou, deuxième nageur après Michael Phelps à décrocher 4 médailles dans la même épreuve (50 m nage libre) sur 4 JO différents. Léon Marchand a décroché plus de médailles en 8 jours. 

Le rugby à 7

Les Bleus avaient raflé le circuit mondial pour la première fois, mais on les imaginait mal renverser les maîtres de la discipline, les Fidjiens, invaincus aux Jeux Olympiques. Ils ont renversé les Îliens après avoir perdu en poules, au terme d'une finale qui a été le premier grand moment des Jeux, qui a lancé une dynamique, et prouvé que la France pouvait réussir dans n'importe quel sport, du moment qu'elle y alignait ses meilleurs éléments en pleine forme.

Bonus : Antoine Dupont porte-drapeau de la cérémonie de clôture, bonne nouvelle pour la popularité du rugby (et d'Antoine Dupont).

Le BMX

Joris Daudet avait raflé en mai son troisième titre de champion du monde, Sylvain André et Romain Mahieu avaient déjà par le passé porté le maillot arc-en-ciel. On envisageait des médailles, c'est une évidence. Mais réaliser le premier triplé français aux Jeux Olympiques d'été depuis 30 ans, c'est du délire. Une image forte des Jeux côté français.

Bonus : premières médailles olympiques pour le BMX masculin français depuis l'introduction de ce sport en 2008. 

Le BMX français en feu.
Le BMX français en feu.AFP

Félix Lebrun

On ne le rappelle pas assez, le cadet de la fratrie fêtera ses 18 ans en septembre. Et clairement, il a déjà tout d'un grand. C'est une chose de briller sur le circuit mondial, c'en est une autre d'aller chercher la première médaille tricolore depuis 2000, dans un sport outrageusement dominé par la Chine. Mieux, il a sorti un match phénoménal par équipes qui a clairement apporté une nouvelle médaille de bronze. Leader.

Bonus : deuxième médaillé français en simple après Jean-Philippe Gatien. Au niveau du nom le plus connu du ping tricolore. À 17 ans. 

Althéa Laurin

Un sport qui décroche son premier titre olympique, c'est toujours un évènement. Mais un sport qui décroche son premier titre olympique pour son dernier jour de compétition, alors que la pression est immense, c'est une sacrée performance. La Française, au lendemain de l'échec totalement inattendu de Magda Wiet-Hénin, a sorti une journée incroyable, 4 combats dominés de la tête et des épaules, une journée en or.

Bonus : Championne du monde et championne olympique à 22 ans, le taekwondo français s'est trouvé une sacrée locomotive. 

Les volleyeurs

Cette équipe est parfois frustrante, parfois nonchalante, souvent incompréhensible. Mais elle carbure à... on ne sait pas en fait. La lumière s'est allumée alors que les Bleus étaient menés deux manches à rien en quarts de finale contre l'Allemagne. Depuis ? Neuf sets d'affilée gagnés avec une incroyable maestria, et un deuxième titre olympique d'affilée qui renforce la légende d'une équipe incroyable. 

Bonus : deuxième équipe de sports collectifs française (après les handballeurs en 2008-2012) à conserver son titre olympique. 

Les basketteurs 3x3

Que celui qui avait pronostiqué une médaille pour l'équipe de France hommes de basket 3x3 se dénonce. Les Bleus avaient déjà arraché leur billet dans des circonstances compliquées, au bout d'un TQO éreintant, mais ils ont surpris match après match, et si l'on peut regretter que l'or leur ait échappé d'un souffle, ils ont rattrapé le flop des femmes et laissé leur empreinte dans ces JO. 

Bonus : première médaille du basket 3x3 français 

Teddy Riner

On termine par une légende. Comme toujours, beaucoup de fumée épaisse avant son entrée en lice, mais personne ne pouvait lui tenir tête. Et contrairement à Tokyo, il a raflé la mise en individuel et par équipes, où il a tenu un rôle prépondérant, en particulier sur la finale. On pensait avoir tout vu, on avait tort : sa résilience a été somme toute inspirante pour le judo mondial. 

Bonus : premier Français et premier judoka quintuple champion olympique !

Les Flops

L'athlétisme

La médaille d'argent arrachée par Cyréna Samba-Mayela lors de la dernière session n'y change rien : c'est raté. Le forfait tardif de Kevin Mayer avait donné le ton, et le reste a été à l'avenant. On tentera comme souvent de se rassurer avec les quatrièmes places de Clément Ducos, Alice Finot ou du relais 4x100 femmes, ou encore les 11 places de finaliste au total, mais les faits sont là : au niveau mondial, l'athlétisme est en retrait, enchaînant une seule médaille pour la deuxième olympiade consécutive. Et on ne semble pas voir le bout du tunnel.

Bonus : le breaking ou le pentathlon moderne font autant de médailles que l'athlétisme.

L'ambiance

Si vous aimez le chauvinisme à outrance, alors il y avait de quoi être ravi. Pour les autres... On ne veut pas faire les rabat-joie, mais trop de Marseillaise tue la Marseillaise, les playlists ringardos et cette nouvelle constante de vouloir impérativement imposer du bruit peu importe le scenario de l'épreuve (oui, on peut profiter des moments de tension dans un match dans le silence, c'est même leur beauté), ça va quelques jours mais cela devient très vite lassant. Évidemment, les décibels retombaient quand aucun(e) Tricolore n'était en lice et même heureusement. Ces ambiances faites pour des consommateurs plus que pour des connaisseurs deviennent une norme désagréable, et ce n'est pas un problème français mais global. 

Bonus : lancer "Allumer le feu" pendant France - Belgique. 

Le tennis

13 engagés, simples et doubles confondus : 7 victoires (dont une par forfait), et aucun quart de finaliste. On a eu droit à une réédition de Roland-Garros... à Roland-Garros. Aucun élan, des doubles qui patinent alors que les tableaux n'étaient pas excessivement compétitifs, et aucun nom à retirer à domicile. Résultat : aucun engouement tricolore dans un sport majeur, une musique connue. 

Bonus : la paire Reboul - Doumbia coupée en deux... pour qu'aucun ne concoure au final. 

La piste

Mettre une discipline dans laquelle la France a raflé un titre semble culotté. Sauf que 1- c'est la seule médaille, 2- c'est le premier titre olympique de la piste depuis Sydney, et 3- c'est une discipline qui a fait les beaux jours de la France par le passé, mais dans laquelle les Bleus ont lentement décliné. L'échec de Mathilde Gros restera marquant, mais c'est toute une discipline qui est à repenser. 

Bonus : aucun français ne serait-ce qu'en quarts de finale de la vitesse individuelle. 

La gymnastique

Alors cet échec là, on ne l'avait pas vu venir. Qu'il n'y ait pas de médaille, c'est un fait. Mais que les femmes, en bronze au concours général par équipes aux Mondiaux l'an dernier, n'accrochent aucune finale, ni par équipes, ni en individuel, c'est un raté majuscule pour un sport qui semblait en progression avec des médailles européennes et des succès en Coupe du monde. Le tout sur fond de discorde...

Bonus : une seule finale... chez les hommes, celle de Samir Aït-Saïd, seul Bleu sélectionné, et qui termine 4e aux anneaux. Le calice jusqu'à la lie. 

Le breakdance

Les interrogations étaient nombreuses quand ce sport (si tant est qu'il en soit un) a été ajouté au programme des JO, aux dépends notamment du karaté. Au final, les interrogations sont restées. La compétition a pu être spectaculaire, amener de l'ambiance, mais le sentiment final reste que cela n'a rien à faire aux Jeux Olympiques, parce que les notations restent aléatoires et parce que cela semble trop décalé pour s'imposer. D'ailleurs, ce ne sera pas au programme en 2028.

Bonus : une belle publicité sur les réseaux. Dommage, elle est principalement négative.

La Seine

La star de ces Jeux ? 1.4 milliards investis, plus d'un an de palabre depuis le Test Event en août dernier, pour au final un report dès la première épreuve. Annoncé en plein milieu de la nuit de surcroit. La suite, que ce soit en triathlon ou en eau libre, a été faite de questionnements et de feux verts tardifs, dont on peut douter du bien-fondé au final. Et toujours la légendaire arrogance de l'organisation, qui voulait faire croire qu'elle maîtrisait quoi que ce soit dans ce domaine. 

Bonus : toute une équipe de triathlon - la Belgique -  forfait de par la contamination d'une athlète. Belle publicité là encore cachée sous le tapis. 

La réalisation 

D'emblée, Thomas Jolly s'est plaint de la réalisation de la cérémonie d'ouverture par OBS qui gère la diffusion de l'ensemble des JO via un contrat avec le CIO. Ce n'était qu'une amuse-gueule. Comment trop souvent, les réalisateurs ne comprennent pas ce qu'ils proposent aux téléspectateurs, ajoutent des gros plans inutiles ou des vues sur des monuments à des moments cruciaux des épreuves. Le phénomène n'est pas nouveau mais on a rarement eu l'impression d'une réalisation aussi à côté de la plaque dans l'immense majorité des disciplines. 

Bonus : on connait par coeur tous les monuments de Paris. En revanche, on n'a pas compris pourquoi mettre une pub au milieu d'un 110 mètres haies. 

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)