Ligue 1: une nouvelle perquisition au siège d'Angers
Confirmant des informations de plusieurs médias, Angers a précisé que l'opération policière avait été menée à la demande du parquet de Bobigny et que l'enquête concernait plusieurs clubs de football et "plusieurs dizaines de personnes extérieures au SCO".
Parmi les personnes visées par l'enquête se trouvent l'ancien directeur juridique du club licencié en novembre pour "faute grave", ainsi qu'un agent de joueurs qui avait rejoint la cellule de recrutement d'Angers en septembre avant de démissionner pour "motifs personnels" en décembre, affirme le SCO.
La direction "a totalement coopéré avec les services de police et aucune charge n'a été retenue ou engagée contre aucun membre ou cadre d'Angers SCO", a ajouté le club, qui tiendra une conférence de presse en fin d'après-midi.
Le siège d'Angers avait déjà été perquisitionné en juin dans le cadre d'une enquête ouverte par le parquet de Bobigny pour blanchiment aggravé et exercice illégal de la profession d'agent.
Cette perquisition avait aussi concerné le siège du club de Saint-Etienne, et trois agents de joueurs avaient été placés en garde-à-vue.
Angers et plusieurs autres clubs sont soupçonnés d'avoir travaillé avec des agents non licenciés sur certains transferts.
La perquisition de mardi vient ajouter du trouble à une situation sportive déjà compliquée pour Angers. Lanterne rouge de Ligue 1, le club reste sur neuf défaites d'affilée.
Il fait l'objet d'un encadrement de sa masse salariale en raison de sa situation financière.
Son président Saïd Chabane, qui cherche un repreneur depuis au moins deux ans, est accusé d'agressions sexuelles aggravées et le parquet a demandé qu'il soit jugé pour ces faits en juin.