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Ligue 2 (3e journée) : l'exil au Vélodrome de Martigues, Gilli expert en coaching gagnant avec le PFC

Martigues joue ses matches à domicile au Vélodrome
Martigues joue ses matches à domicile au VélodromeAdrien Pittore / NeirdaProd / SIPA / Profimedia
Contraint de jouer au Vélodrome, le FC Martigues est un promu qui a montré qu'il n'était en Ligue 2 comme une victime expiatoire. Beaucoup plus au Nord, Stéphane Gilli a des leçons de coaching gagnant à revendre avec le Paris FC.

Martigues, si près et si loin de chez lui

Pour les cinéphiles très éclairés, Francis-Turcan est le stade de la finale de la Mondialette dans le film Les Collègues. C'est aussi l'antre du FC Martigues qui a connu bien des crises et d'espoirs déçus avant de retrouver le football professionnel cette saison. Mais la montée en Ligue 2 a entraîné une obligation de mise aux normes et le club a dû faire un choix : jouer à Gueugnon ou au Vélodrome de Marseille ? C'est la solution régionale qui a été privilégiée. Le FCM passera la phase aller chez les Phocéens avant de retrouver sa maison en 2025. 

Jouer au Vel' a un prix (150.000€ par match) et c'est aussi loin d'être un avantage. Lors de la première journée, les Martégaux se sont inclinés contre Lorient (1-0) et c'est à l'extérieur qu'ils ont remporté leur première victoire de la saison, à Annecy (4-2). 

À l'intersaison, Grégory Poirier est parti au Red Star et c'est Thierry Laurey qui l'a remplacé sur le banc. Un choix judicieux pour obtenir le maintien et pérenniser la situation du club. L'entraîneur a maintenu Arles-Avignon en Ligue 2, fait monter le Gazélec et Strasbourg en Ligue 1 et solidifié la place du Paris FC en L2. 

La réception de Bastia ce vendredi constitue un bon indicateur quant aux capacités du plus petit budget du championnat qui est mathématiquement le favori pour redescendre immédiatement en National. Mais avec Laurey à sa tête, le FCM part loin d'être battu. 

Stéphane Gilli, roi du coaching

Quand on est mené 2-0 à "domicile" (le match était délocalisé à Amiens) après 65 minutes de jeu, quand l'ouverture du score est signé de son capitaine et que le bénéfice d'une première victoire à Caen (2-0) est proche de s'envoler, mieux vaut ne pas se tromper dans ses remplacements. 

En l'espèce, Stéphane Gilli a eu tout juste. Le coach du Paris FC, qui s'affirme comme l'un des meilleurs en Ligue 2, a été très inspiré dans ses 4 changements opérés en deux vagues. Entré à la 74e minute à la place d'Ilan Kebbal, Julien Lopez a réduit l'écart d'un lob parfait (79e). Il n'a fallu qu'une minute de plus sur la pelouse à Jules Gaudin pour frapper un corner sur la tête de Timothée Kolodziejczak (88e). Enfin, Nouha Dicko (74e) a servi Omar Sissoko (82e) pour faire gagner le club de la capitale (90e). 

Déjà contre Malherbe, Gilli n'avait pas hésité à sortir Jean-Philippe Krasso, la recrue star de l'été, pour faire entrer Alimani Gory dès la 67e minute. Résultat : un but (76e) et une passe décisive (86e). 

Cela témoigne d'un état d'esprit remarquable au sein de l'effectif et même si le championnat n'a commencé que depuis deux journées, cela reste révélateur de la profondeur de banc, une arme indispensable pour rêver de Ligue 1 en fin de saison. Le déplacement à Clermont pourrait confirmer l'état de forme du PFC qui ne semble jamais aussi fort qu'en fin de match. 

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